Condamné au silence

La vie de l'ingénieur Pierre Demers a basculé au mois de mai 2009 lorsqu'il est arrêté avant même de franchir les douanes à Alger. À l'issue d'un procès expéditif tenu en arabe, il est condamné à 6 ans de prison pour avoir versé des pots-de-vin à un colonel. M. Demers restera 40 mois en prison jusqu'à ce qu'il soit libéré par grâce présidentielle sans aucune explication. Ce cas n'a fait l'objet d'aucun article de presse en Algérie ni au Canada et Enquête découvre que Demers avait, au contraire, dénoncé la corruption aux autorités un mois avant son arrestation. L’Hôpital général juif de Montréal est présentement dans la tourmente. Deux cadres de la haute direction ont récemment quitté l’institution dans la plus grande discrétion. Nous avons mis la main sur des documents confidentiels qui lèvent, en partie, le voile sur ce qui s’est passé.