En août 2021 et janvier 2022, j’avais publié deux vidéos me projetant avec plus ou moins d’optimisme sur ce qui était à l’époque la nouvelle règlementation à venir pour la F1. L’une imaginait 5 scénarii du pire, l’autre 5 scénarii du meilleur. Deux ans après l’accouchement de cette nouvelle formule, il est donc temps de ressortir la loupe et d’effectuer un point d’étape. Le problème, c’est que celui-ci proposera malheureusement trois conclusions assez démoralisantes… Bonne écoute / bon visionnage !
Quinze ans avant la naissance du championnat du monde de Formule 1, s'est tenu le Grand Prix d’Allemagne 1935 sur l’immense, mythique et dangereux circuit du Nürburgring, et remporté par Tazio Nuvolari, à bord de son Alfa Romeo P3 Tipo B. Cette victoire est l’un des exploits sportifs les plus impressionnants qu’il m’ait été donné d’étudier. Pourtant, je suis persuadé que peu d’entre vous la connaissent. Dans ce nouveau numéro de F1 aux Oubliettes, voyons donc comment, le 28 juillet 1935, un seul pilote italien a vexé le régime nazi et sa propagande.
Le retour d’un GP de France sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, hypothèse plausible ou poudre de perlimpinpin ? Dans ce nouveau numéro de F1 à la Loupe, nous allons nous tenter de déterminer si, au-delà des autres variables qui jouent dans la présence ou l’absence de notre GP national au calendrier, la volonté politique de l’Etat est actuellement suffisante pour faire émerger un nouveau projet. Alors le retour d’un GP de France sous l’impulsion de Macron, hypothèse plausible ou poudre de perlimpimpin ?
L'arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari en 2025 soulève bien des questions : pourquoi quitter Mercedes ? Pourquoi choisir Ferrari ? Quels pilotes remplaceront les sièges vacants ? Cet édito aura pour sa part vocation à apporter des éléments de réponse à l'interrogation suivante : pourquoi avoir choisi Lewis ?
La question est provocatrice, j’en conviens... Mais les signaux un tantinet préoccupants s’accumulent pour la F1, malgré les apparences. Aussi, peut-être ne s’agit-il pas seulement de savoir si le public regarde toujours Drive to Survive, mais surtout de déterminer si la série Netflix produit encore son effet sur la catégorie reine, à savoir la conquête et la rétention d’une nouvelle audience. Dans ce nouveau numéro de F1 à la Loupe, nous allons donc nous demander si DTS n'a pas, tout simplement, atteint ses limites.
Les Entretiens de Confucius, également appelés « Lunyu », m'ont aidé à vous partager mes réflexions sur cette rentrée des classes de la F1 à Bahreïn. Rentrée des classes un peu morose avec une nouvelle victoire écrasante de Max Verstappen, laissant craindre le pire pour la suite du championnat. Néanmoins, avec l'incertitude Pérez chez Red Bull et le siège vacant chez Mercedes en 2025, plusieurs pilotes ont cherché à se montrer à Sakhir. Dommage que Gasly et Ocon ne puissent faire partie de ces pilotes, la faute à une A524 désastreuse.
La F1 et le manga partagent tous deux un point commun fondamental : une fascination pour la perfection technique et une quête incessante de l'excellence. Qui de mieux donc, que le regretté Akira Toriyama, père de l’œuvre DragonBall, pour nous éclairer sur ce GP d’Arabie saoudite et ses héros Max Verstappen et Ollie Bearman?
La ténacité de la Scuderia Ferrari et de son futur ex-pilote Carlos Sainz restera d’ores et déjà comme l’une des plus belles histoires de cette saison 2024 de F1, et ce n’est pas le poète du 2ème siècle avant J-C Théocrite qui aurait affirmé le contraire. Dans cette troisième chronique de la saison, je me focalise sur le retour de la Scuderia Ferrari, la persévérance de Sainz et ce qu'elle signifie pour Charles Leclerc cette année.
L'adaptabilité stratégique est une clé de réussite, aussi bien sur les champs de bataille que sur les circuits. Napoléon Bonaparte avait maintes fois démontré que le changement de tactique en plein conflit pouvait renverser le cours de l'histoire. A Suzuka, Charles Leclerc, Fernando Alonso et Yuki Tsunoda sont devenus, inconsciemment, les héritiers de cette doctrine. Et voici pourquoi.
Retour sur un tracé après 5 ans d’absence, week-end sprint au format revisité, météo changeante, températures fraiches, resurfaçage de la piste : ces trois jours en Chine auront apporté leur lot d’improvisation à une F1 qui en avait bien besoin. Et même si le résultat final ne présente que peu de surprises, certaines zones d’ombre méritent d’être éclaircies. Pour ce faire, invoquons les bons mots des dirigeants les plus emblématiques de l’Empire du Milieu !
Alors que le Super Bowl version F1 a rendu ses conclusions pour 2024 après trois jours à l'esthétique toujours plus tapageuse, les punchlines d'une série américaine des années 80, Miami Vice, nous aideront peut-être à y voir plus clair sur ce que nous avons vécu ce week-end en Floride, chez McLaren.
Le 17 novembre 2013 à Austin, Sebastian Vettel nous avait enseigné une leçon. Une leçon sur le sport. Une leçon sur le temps. Une leçon sur les dominations, leur finitude et leur fragilité. En somme, une leçon sur ce GP d’Emilie Romagne 2024. Car il semble que Red Bull et Max Verstappen ne sont plus les références absolues, et que la concurrence, incarnée par Lando Norris (McLaren) et Charles Leclerc (Ferrari) menace plus que jamais.
Erigé au rang de chef d’œuvre du film d’action moderne, Mad Max : Fury Road (2015) n’en demeure pas moins une production riche en symbolisme, en pensées philosophiques et en répliques fortes. En somme, tout ce qu’il nous faut pour chroniquer ce GP de Monaco et réfléchir sur la victoire à domicile de Charles Leclerc, les difficultés de Red Bull et Max Verstappen, et les cartons du premier tour.
Il y a un an, ma chronique du GP du Canada 2023 exhumait quelques sages paroles d’un certain Gilles Villeneuve. Aujourd’hui, quoi de mieux que les punchlines de son fils Jacques pour vous livrer quelques réflexions sur l’édition 2024 de la traditionnelle manche québécoise ? Et bien, pas grand-chose, car de Max Verstappen à Mercedes en passant par Esteban Ocon et Daniel Ricciardo, le consultant qui susurre la Formule 1 à vos petites oreilles depuis plus d’une décennie semble avoir un avis bien tranché qui mérite qu’on s’y intéresse…
Cela peut vous paraître surprenant, pourtant, la 61ème du triple champion du monde Max Verstappen en Espagne, devant Lando Norris, Lewis Hamilton, George Russell et Charles Leclerc, trahit une telle récurrence dans son mode opératoire qu’il est légitime de se demander si elle n’est pas sortie tout droit d’un livre de cuisine... J'espère que vous aimez les cakes.
Dans sa pièce de théâtre « Les mains sales » de 1948, Jean-Paul Sartre, suggère que l'exercice du pouvoir implique des compromis éthiques, des actes moralement discutables, voire une incompatibilité avec toute forme de pureté. De la politique à la F1, il n’y a pas qu’un pas. Et l'accrochage entre Verstappen et Norris lors GP d'Autriche 2024 l'a bien rappelé.
Au GP de Grande-Bretagne de F1, Mercedes et Lewis Hamilton ont pu enfin pu cicatriser leurs blessures, au contraire de McLaren, Ferrari et Red Bull. Car pour cicatriser, encore faut-il avoir vécu et ne pas s'auto-saboter.
Sobrement intitulé F1, le nouveau long-métrage dédié à la catégorie reine du sport auto et avec Brad Pitt en tête d'affiche, a présenté sa première bande-annonce quelques instants avant le départ du GP de Grande-Bretagne, ainsi qu’une date de sortie fixée au 25 juin 2025. Dans ce nouveau numéro de F1 à La Loupe, nous allons tenter de comprendre l’intérêt de ce film pour la Formule 1… Et vous verrez qu’il s’agit sans doute d’un projet bien plus essentiel au business model du sport qu’initialement compris.
Qu'est-ce que l'adolescence ? Vous avez 4h. Pour le philosophe Émile-Auguste Chartier, dit Alain, c'est une affaire de blâme, d'indignation et de mépris. Et autant dire qu'entre Lando Norris, Max Verstappen et Fernando Alonso, le GP de Hongrie 2024 aura eu sa dose de teenagers boutonneux.
S'il semble évident de ne se focaliser que sur la disqualification du vainqueur George Russell au profit de Lewis Hamilton, le GP de Belgique 2024, n’est pourtant pas une affaire de cruauté réglementaire ou de disqualification méritée : c’est une affaire de foi d’un côté, et de scepticisme de l’autre.
Biberonné à la sauce Red Bull, Max Verstappen semble enfin parvenir à cette croisée des chemins, celle qui définira la suite de sa carrière. Mais avant de choisir ce qui constituera le prochain chapitre de son aventure en sport automobile, la première question à se poser pour Max ne serait pas tant « pourquoi partir ailleurs ? », mais plutôt « à quoi bon rester ?».
Comment interpréter les 22 secondes qui séparaient Lando Norris de Max Verstappen à l'arrivée du GP des Pays-Bas de F1 ? Difficile de répondre à cette question de manière tranchée. Il n'empêche que d'après moi, il ne faut pas s'emballer... D'autant que la gifle n'est sans doute là où vous la croyez...
Comment interpréter l'échec de McLaren à manager correctement ses pilotes, Lando Norris et Oscar Piastri ? Comment l'épique Charles Leclerc et Ferrari ont-ils pu remporter leur deuxième succès au GP d'Italie à Monza ? Et quid de la suspension de Kevin Magnussen pour le GP d'Azerbaïdjan ? Pour répondre à ces questions, sollicitons une expression célèbre de la langue française.... Car Monza 2024, c'est avant tout une affaire de bergerie mal gardée... et de loups !
Oscar Piastri qui se bat contre Charles Leclerc et Lando Norris ; Sergio Pérez qui revient peut-être aux affaires ; et Mercedes qui replonge dans ses sinusoïdes. Qui s'en frotte les mains ? Max Verstappen, plus que jamais menacé certes, mais toujours à l'abri dans les remparts de son château...
Lando Norris qui remporte le GP de Singapour avec 21 secondes d'avance sur Max Verstappen et près de 42 sur son propre coéquipier : voilà une belle gifle, me direz-vous. Pour autant, dans l'optique du titre pilote, je ne crois toujours pas en Norris, pour le moment. Et autant dire que Max Verstappen, Piastri, Ferrari, Mercedes, Daniel Ricciardo et le jeune Britannique lui-même ne sont pas étrangers à ce sentiment... Bon visionnage !
Si je vous disais que la chute de Renault en Formule 1 remonte à un point de bascule plus ancien qu'on pourrait l’imaginer ? Si je vous disais que les piètres performances sportives, les instabilités managériales et les guerres intestines, observées dans le chef de l'écurie tricolore ces dernières années, n’étaient que les symptômes ? Si je vous disais que le projet Alpine Renault en F1 avait été tué avant même d’exister ?
Au-delà des polémiques sur l'arbitrage de cette course, l’impression que laisse ce GP des Etats-Unis à Austin s’agissant de la lutte pour le championnat du monde pilote est celle d’un prétendant – Lando Norris en l’occurrence – qui n’est pas prêt à tout pour "tuer" son adversaire Max Verstappen. Et voici pourquoi.
Carlos Sainz qui court contre le temps pour retarder la peur de l'inconnu, Lando Norris qui essaie désespérément de s’échapper des tentacules oppressantes de Max Verstappen, et Kevin Magnussen nous montre que le décrépit est toujours en vie. Que de terreur lovecraftienne dans ce GP du Mexique 2024 !
La pluie tend à déshabiller les monoplaces de leurs forces et de leurs faiblesses, laissant le pilote à nu et redéfinissant leurs limites. Et ce ne sont pas Max Verstappen, Esteban Ocon et Pierre Gasly qui vous diront le contraire au soir du GP du Brésil.
Le 19 novembre 2024, l’univers du tennis professionnel a tremblé. Et j'ai souhaité profité de cet événement majeur du sport international pour tirer les leçons du GP de Las Vegas de F1, du quatrième titre de Max Verstappen aux prestations de Lewis Hamilton et Charles Leclerc.