La biodiversité de notre planète est en crise. Les espèces animales et végétales disparaissent à un taux accéléré depuis une centaine d'années, probablement inégalé dans l'histoire de la Terre. Si rien n’est fait pour corriger la situation, certains scientifiques estiment qu’entre le tiers et la moitié de toutes les espèces de la planète pourraient disparaître d’ici la fin du siècle. La série 1000 jours pour la planète offre un constat troublant de l’état de la situation. À travers le périple de l’équipage du voilier océanographique SEDNA IV, la série interpelle le téléspectateur par la force de ses images, souvent belles et spectaculaires, mais aussi dures et brutales. Le combat des scientifiques qui luttent sans relâche pour sauvegarder les espèces de notre planète devient une réelle source d’inspiration pour tous les citoyens du monde. Le premier épisode nous transporte en Amérique centrale, où plusieurs espèces animales peinent à cohabiter avec les humains. La perte d’habitats fragiles constitue une menace à leur survie. La réhabilitation de l’iguane bleu aux îles Caïmans et la découverte de nouveaux habitats potentiels pour le paresseux nain, deux espèces en danger critique d’extinction, constituent de belles victoires pour les scientifiques. Mais le braconnage des jaguars et des tortues, ou encore l’installation d’espèces exotiques envahissantes dans certains territoires, menacent le fragile équilibre de nos écosystèmes. Coproduction : Société Radio-Canada, Glacialis, Décennie des Nations Unies pour la biodiversité Producteur de la série : Jean Lemire