Fonctionnaires, retraités, salariés du privé : les classes moyennes sont-elles sacrifiées ? Ni riches, ni pauvres, les classes moyennes dont les revenus oscillent entre 1 100 euros et 2 600 euros pour une personne seule, et entre 3 000 euros et 6 475 euros pour une famille avec deux enfants à charge, ont souvent le sentiment de ne pas être aidées par l'État et de payer pour tout le monde. D'ailleurs, 86% des Français estiment que leur pouvoir d'achat s'est dégradé ces 12 derniers mois et 82% pensent que cela va encore se détériorer dans les années à venir. Pourtant, le gouvernement d'Édouard Philippe, qui dit être leur défenseur, a pris des mesures pour le relancer. Alors, qu'en est-il vraiment ? Après la hausse des salaires en janvier 2018, les classes moyennes ont eu deux bonnes surprises en octobre : une nouvelle augmentation de salaire et, pour les plus modestes d'entre eux, une baisse de leur taxe d'habitation. Mais l'heure n'est pourtant pas aux réjouissances car tout augmente, notamment le prix des carburants. Résultat : les classes moyennes se serrent encore plus la ceinture. Les plus mal lotis : les fonctionnaires, dont les salaires ont été quasiment gelés ces dernières années tout comme les retraités qui, en plus, voient leur CSG augmenter sans contrepartie. Alors, comment les classes moyennes, qui représentent la moitié de la population, s'en sortent-elles ? Ont-elles raison d'avoir peur d'un déclassement social ? J'achète mon HLM Qui n'a pas rêvé de pouvoir acquérir un logement 10% à 20% en dessous des prix du marché ? C'est possible aujourd'hui grâce aux ventes pratiquées par les organismes HLM. Chaque année, les bailleurs sociaux se séparent ainsi d'une partie de leur patrimoine immobilier afin de financer la construction de nouveaux logements locatifs. Réservées en priorité aux locataires des HLM, ces ventes peuvent pourtant être ouvertes à tous ! Une aubaine pour les Français de la classe moyenne po