Le 13 octobre 1996, la vie de Marie-Pierre Mazier bascule : Angélique, sa fille de 18 ans, ne rentre pas d'une soirée entre amis. Les policiers du commissariat de Compiègne lui apprennent qu'elle a sans doute été violée, avant d'être égorgée et éventrée. Les policiers commencent par s'intéresser aux proches de la jeune fille. En vain. Un an après le meurtre de sa fille, Marie-Pierre Mazier et deux voisines créent l'association «Angélique, un ange est passé», pour relancer l'enquête et encourager la France à se doter d'un fichier national d'empreintes génétiques. En 2000, le Fichier national automatisé des Empreintes génétiques, le FNAEG, voit le jour. Mais le résultat de l'enquête ne tombe qu'en 2011, quand le FNAEG identifie enfin l'ADN retrouvé sur le corps d'Angélique.