Dans ce poème, Jacques Prévert fustige la destruction des forêts pour fabriquer de la pâte à papier, papier qui sert à alerter les gens sur les dangers de la déforestation... "On veut créer une forêt si belle qu'on a envie d'y être, qu'elle nous émerveille, qu'on s'y attache alors qu'elle va être détruite. Dans ce poème, il y a un message qui dit sans reproche les conséquences de la présence humaine sur terre. On veut le mettre en scène comme une métaphore d'un cycle un peu ironique, mais sans présence humaine."
Dans ce poème de Jacques Prévert, nous assistons à un défilé burlesque de tous les rois de France prénommés Louis. "C'est un défilé de Louis et c'est le règne des apparences. Ces personnes se croient belles et importantes et elles ne restent pas sur scène... Ce qui m'a plu, c'est le côté cynique à la fin du poème. J'ai eu envie de remplacer le cynisme de la chute par de l'humour. Je suis un peu plus gentille que Prévert à la fin. En étudiant l'histoire de tous ces Louis, j'ai découvert que la plupart d'entre eux n'avaient pas tellement envie d'être sous les feux de la rampe, c'est triste !"
Dans ce poème de Jacques Prévert, un petit garçon coiffé du bonnet d'âne s'identifie avec l'animal qui vient magiquement lui donner un coup de main pour faire son devoir. "Je m'ennuyais énormément à l'école et j'aurais bien aimé qu'on me laisse rêver, qu'on me dise que ça n'est pas si grave d'avoir une mauvaise note. J'aimerais bien qu'on laisse de l'espace aux enfants à l'école pour rêver. Ce n'est pas si grave que ça de rêver à l'école, ça épanouit, même !"
Une femme nous parle d'elle avec beaucoup d'assurance, sans se préoccuper d'aucun jugement. Les choses sont dites, elle est comme elle est. Elle décrit à sa manière des traits qui la caractérisent, assumés, puisqu'elle sait qu'ils peuvent sembler être des imperfections : son impudeur à rire aux éclats et son cœur qui balance d'homme en homme.
Dans ce poème, Jacques Prévert nous plonge à l'intérieur d'un cancre... "Pendant deux ans, je me suis retrouvée avec un professeur qui me parlait mal parce qu'au lieu d'apprendre ce qu'il voulait m'enseigner, je préférai dessiner, danser et chanter. Même les autres enfants s'éloignaient de moi. Ce que j'aime dans ce poème, c'est que cet enfant veut faire autre chose et il tient bon. Il ose s'opposer au maître. Il faut insister et ne pas renoncer à faire ce qu'on aime faire !"
Ce poème de Jacques Prévert nous fait vivre en un tour du monde un peu surréaliste, les aventures, les paysages et les rencontres imaginaires d'écoliers sortant de l'école. "Ce poème m'a fait voyager et il a mis en mot ce que j'imaginais enfant et que beaucoup d'adultes ne comprenaient pas : rencontrer le printemps, parler à des choses abstraites, voir voler des choses qui ne peuvent pas voler... En mettant en scène ce texte, je rejoue mon enfance en me disant que Prévert, au moins, il avait compris!"