L'hippopotame trouve qu'il a un trop gros derrière. Tous les animaux de la savane viennent le voir pour lui donner leur avis. Mais, comme ils n'arrivent pas à se mettre d'accord... ils se lancent dans une gigantesque bataille de fruits pourris. Ouille, ouille, ouille ! Heureusement, la paix revient dès que chacun se retrouve le popotin sur son pot.
Une aventure surprenante et farfelue : croquera bien qui croquera le dernier ! Pendant les vacances, Ulysse se retrouve coincé entre Tonton-Bigleux et Tatie-Prout. Un vrai bonheur. Sans parler du chat Denis, qui mange à table avec tout le monde, des conserves comme tout le monde. Ce jour-là, c'est sardines à l'huile. Mais quand Ulysse trifouille dans sa boîte avec sa fourchette, il entend : «Aïe ! Ouille !» puis : «Arrête de me regarder avec des yeux de merlan frit !» C'est une sirène, une vraie ! Dotée avec ça d'un caractère de cochon. Gare alors à Denis, qui rôde dans les parages...
En attendant son père, elle joue avec le chat. Quand il grimpe dans l'arbre, elle le suit. De branche en branche, elle cherche son chat. En chemin elle rencontre une foule de gens loufoques. Aucun n'a vu son chat mais tous ont, comme elle, perdu quelque chose. De page en page, tout peut se retrouver. Il suffit de chercher. Et d'observer attentivement les images...
George et Pedro sont deux cousins. Lun est alligator, lautre crocodile, et ils commencent à en avoir marre quon les confonde constamment. Ils quittent donc la jungle pour aller à la recherche denfants, ces fameux êtres qui se mangent et qui colportent de fausses rumeurs. Après une très longue marche, ils arrivent à lécole, où laccueil nest pas des plus chaleureux Lhumour de Delphine Perret est encore et toujours au rendez-vous, dans ce texte hilarant mettant en scène un crocodile malin, un alligator grognon, et des enfants turbulents. Les grandes pages de lalbum foisonnent de détails dans un décor en noir et blanc très graphique, sur lequel viennent se poser les personnages daquarelle, croqués avec talent (et appétit !)
La reine Irène a un fils: le prince Arthur. Il est beau comme un soleil. Il a des yeux bleu ciel... et des cheveux couleur de miel. La reine Irène en est baba. Devant lui, elle fond comme du chocolat. Devant le château de la reine Irène, on voit des files de filles défiler. Elles viennent des quatre coins du royaume. Bien sûr, elles sont prêtes à tout... pour épouser le prince Arthur
l était une fois, à Angkor, au Cambodge, un roi très gourmand, dont l appétit était fort difficile à contenter. Chaque jour, il exigeait qu on lui présente un nouveau plat et s il n obtenait pas satisfaction, il se mettait dans une terrible colère. Les jardins de son royaume regorgeaient de fruits et de légumes extraordinaires. Mais trop occupé à manger et à houspiller ses serviteurs, le roi ne connaissait pas Trasak, son jardinier. Le jeune homme vivait donc paisiblement, jusqu au jour où il découvrit Indra, la fille du roi. Les deux jeunes gens tombèrent sous le charme l un de l autre. En cachette, Trasak fit découvrir à la princesse les beautés de ses plantations. Un matin, il lui fit goûter ses délicieux concombres. C est alors que le roi les surprit. Aussitôt, il ordonna que sa fille soit enfermée dans une tour du palais, et sans hésiter il condamna à mort son jardinier. Mais Indra n avait pas dit son dernier mot. Il était temps pour elle d affronter la tyrannie de son père...
« Merci pour ta lettre, je pense que nous allons bien nous entendre, car moi aussi, j'aime jouer au ping-pong et regarder la télé... » Pendant toute une année scolaire, un échange de lettres s'installe entre deux écoliers qui vivent aux antipodes ; Oscar la petite fourmi et Bill le joli poulpe. Malgré leur différence, ils deviennent de vrais amis. Le charme, la simplicité et la véracité de leur correspondance nous font participer à leur vie avec un vrai plaisir, on s'y croirait... jusqu'au moment de la surprise finale !
le making of de la saison 4.
« Oh ! quelle jolie mare, dit le canard jaune. C’est ma mare. » Arrive un canard blanc : « Oh ! Quelle jolie mare. C’est ma mare ». « Non, c’est la mienne ! » Répond le canard jaune… « Partageons-la en deux », propose le canard blanc. Et la mare est partagée. Arrive un canard rouge. Puis un vert… Une multitude de petites frontières divisent maintenant la mare. Arrive alors un canard noir. Puis un invité surprise qui mettra tout le monde d’accord ! Avec humour et justesse, Claire Garralon évoque dans C’est ma mare l’épineuse question de la possession et du partage.
Ils étaient trois. Léon Le grand, Max Le second, Rémi Le plus petit. Léon le grand marchait toujours devant. Il adorait ça. Max et Rémi se tenaient derrière lui. Ils se sentaient bien. Un matin cependant, derrière son dos de grand, Léon entendit : «Moi devant.»
Pauvre Myriam ! Elle rougit dès qu’on lui adresse la parole – et tous ses camarades se moquent d’elle. Mais sache-le, Myriam, TOUT LE MONDE rougit à un moment ou à un autre. La preuve…
Tous les matins, madame Li s’en va à la rivière du Pont-qui-chante pour remplir ses deux pots à la rivière. La petite Yun qui l’accompagne s’aperçoit qu’un de ces pots fuit. Pourquoi ne pas le remplacer par un neuf ? Parce qu’il fait pousser en les arrosant au passage les fleurs du chemin. Ce n’est pas parce qu’on est vieux et un peu fêlé qu’on ne sert à rien !
Archibald et son papa regardent les hirondelles partir de l’autre côté de la terre : « Moi aussi je pourrai aller aussi loin, quand je serai grand ? demande Archibald. Encore plus loin que ça, répond son papa. » « Mais si le vent se lève ? demande Archibald. Si le vent se lève, le vent passera, répond son papa. » Les questions d’Archibald se succèdent, dévoilant une à une les craintes de l’enfant à l’idée de ce grand voyage qui, on le devine, est celui de la vie. En réponse, papa apaise, transmet, encourage, libère et, par-dessus tout assure Archibald de son amour indéfectible…
Une mère attend un enfant, observant la nature comme elle en devenir, notant ses étonnantes transformations et voyant les choses s’épanouir pour arriver peu à peu à maturité. Chaque modification est l’occasion d’une première initiation à la nature, un nuancier et un imagier qui révèle une surprise à chaque fois, dont la dernière annonce la naissance de l’enfant, et le début d’une nouvelle suite de découvertes à faire avec lui. Ce livre s’adresse directement à l’enfant par la voix de sa mère, qui lui transmet son savoir sur les plantes et les animaux tout en lui rappelant le lien qui les unit. Construit sur une suite d’opposition avant/après, le livre instaure un état d’attente poétique qui crée une douce perception du temps qui passe.
Émile revient de l'école fâché : sa journée est allée tout de travers. Et lorsque sa mère refuse qu'il fasse de la peinture, c'en est trop, il pique une colère en déclarant : « Puisque c'est comme ça, je m en vais ! » Mais sa mère lui suggère de prendre d'abord un bon bain avant de partir. Soit. Puis, ensuite, il y a un bon dîner : un oeuf à la coque, son plat préféré. Il ne peut pas rater ça ! Soit, il partira ensuite. Et de fil en aiguille, Émile se trouve pris au piège de sa maman...
Olga et ses amies ont décidé d’organiser un concours de beauté ! Jolies robes, petites couettes et petites étoiles exigées. Aussi, quand, Gabriel et le Chat demandent à participer, tout le monde est un peu embêté. Les garçons, ça peut pas être beau ! Entre les garçons et les filles, la guerre de beauté est déclarée ! Une fable astucieuse sur les diktats de la mode qui touchent les enfants dès le plus jeune âge.
Il fait tout gris aujourd'hui, un temps à ne pas mettre le nez dehors. Enfin, c'est ce que je croyais...
Tout le monde le trouve trop mignon, lui fait des tas de compliments et de gouzi-gouzi, et il a beaucoup d’amis. Mais Jo le canard, lui, en a marre de ces gentillesses. Alors il décide de devenir méchant, très méchant. Pour voir. Il fait la tournée de ses amis pour leur présenter son nouveau moi. Il pince l’une avec son bec, injurie l’autre sans vergogne. Il se montre tellement odieux que plus personne ne veut le voir, encore moins jouer avec lui. Et ça, Jo comprend vite que ce n’est pas une vie...
Parfois, nous rêvons d'être quelqu'un d'autre pour recommencer ou inventer une nouvelle vie. Cela vaut également pour les jeunes enfants, qui grandissant posant des questions sur la façon de traiter le monde et cherchant à trouver leur propre équilibre. Lia, notre protagoniste, comprendra que les changements sont positifs, mais aussi qu'il est essentiel de se rappeler toujours qui nous sommes. Parce que chacun de nous est une créature unique.
Dans la savane, un petit bousier roulait sa pelote de caca. L’éléphant, l’autruche, les singes se moquaient de lui. Comme le bousier était intelligent et prudent, il ne répliquait pas. Pourtant… - Bzz, bzz l’interpella la mouche. Pourquoi te laisses-tu faire ? Comment le tout petit bousier pourrait-il être enfin respecté ?
Quel enfant n’a pas rêvé de découvrir un trésor caché dans sa maison, qui lui serait spécialement destiné ? C’est ce qui va arriver à la petite héroïne de ce récit à l’impeccable structure : un jour qu’elle peine à apprendre une poésie, la fillette découvre dans son bureau une lettre mystérieuse. Commence alors un palpitant jeu de piste à la recherche de dix indices, cachés dans chacune des pièces de sa grande maison moderne, la villa Volubilis. Au terme de ce parcours insolite aux vertus initiatiques, qui la conduira à transgresser par deux fois les interdits paternels, la fillette solitaire atteindra le jardin secret de la villa, cadeau symbole de sa féminité naissante qui la révélera à elle-même… Avec une maison d’architecte pour décor, utilisée comme un personnage à part entière, et un style pictural lisse faussement classique, d’inspiration japonaise.
Dans la classe de Petit Mouton, il y a un mouton qui dessine trop bien. « S’il te plaît, dessine-moi un petit prince », lui demande Petit Mouton. Lui, il ne sait pas dessiner. Ni un cheval, ni un caillou, rien. Tout ce qu’il voit, c’est un gros zéro. Alors, il commence à le dessiner et aussi d’autres trucs qu’il voit dans sa tête. Et ça, c’est plus fort que fort !
Rencontre avec quelques auteur.e.s et illustrateurs