Identitaires, nationalistes-révolutionnaires ou néonazis : les groupuscules d’extrême droite semblent de plus en plus structurés et organisés. Les effets de leur activisme commencent à se voir. De Callac (Côtes-d’Armor) à Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), les maires reculent et abandonnent leurs projets de centre d’accueil pour les exilés. Dans les rues des moyennes et grandes villes, leur présence est également plus visible qu’il y a dix ou vingt ans. Là aussi, les effets de cette présence sont concrets et les groupes militants de gauche doivent apprendre à composer avec cette menace pressante.