Pour faire parler d’eux et du climat, les activistes d’Extinction Rebellion savent s’y prendre. Mieux : cette organisation jeune et d’envergure internationale est parvenue à drainer et convaincre un certain nombre de primo-militants, qui y ont trouvé un cadre d’action à la mesure de leurs inquiétudes climatiques. Cela dit, les autres composantes du mouvement climat et du mouvement social s’interrogent : le dogme de la non-violence proprette est-il en train d’asphyxier le débat ? Est-il possible de travailler sérieusement avec une organisation qui ne laisse que peu de place à la spontanéité et qui ne semble pas avoir tiré les leçons des précédents mouvements de résistance qui ont animé la lutte en France ces dernières années, des ZAD aux ronds-points ?