L'idée d'un service national en partie militarisé a suscité son lot de commentaire. La surenchère patriotique à laquelle s'est livré Gabriel Attal a été tournée en dérision et la semaine de com à laquelle il s'est livré ne s'est pas déroulée sans accroc, il suffit de penser à ces étonnantes images du « coup de chaud d'Evreux ». Mais qu'on aime ou qu'on n'aime pas, il est intéressant de se pencher sur les angoisses auxquelles ces «lever de drapeau» et ces Marseillaises juvéniles sont supposées répondre. Voilà un certain temps que l'idée d'un service national rénové se retrouve dans les propositions des acteurs politiques de tout bord et cela dit peut être beaucoup du climat politique sans lequel nous vivons depuis une quinzaine d'années.