À trop vouloir défendre les « gilets jaunes » aujourd'hui, les banlieues ou les luttes palestiniennes hier, les mouvements les plus à gauche se sont-ils montrés trop tolérants envers l’antisémitisme ? Entre négligence coupable et calcul politique, des gens de gauche n'ont-ils pas fini par faire de l’hostilité contre les Juifs un non-sujet ? Répondre à ces questions est difficile, les poser l’est tout autant.