Sur la question de l'accueil des migrants, on peut dire qu'on sait, en France, prendre de la hauteur. On parle de chiffres, on se demande si c'est bon pour l'économie, on compare les efforts de chaque pays d'Europe et on joue à qui en fera le moins. Il est plus rare qu'on se penche sur les histoires de ces réfugiés et la manière dont ils vivent ce moment. On pourrait même profiter de l'occasion pour en apprendre un peu sur ce qu'il se passe dans certains pays d'Afrique par exemple ? En plus, on a de la chance : pas besoin d'aller là-bas, ce sont les Africains qui viennent à nous ; pour les rencontrer, il suffit de prendre le métro.