Il est intéressant que le catholique, mais le pro-Dreyfus-Méliès, fasse de ce film allégorique un juif symbolique, joué par Méliès lui-même, errant à travers les âges, répandu pour l'éternité par sa complicité dans la mort du Christ. À la surface, le film n'est pas antisémite tant qu'il illustre un principe de la foi catholique remontant à la période médiévale, toujours en vigueur à la fin du XIXe siècle. Ce dogme a conduit à une persécution généralisée des Juifs en Europe. L'Église romaine a officiellement abandonné cette politique au 21ème siècle, mais en 1904, le Juif de Méliès semble voué à errer pour toujours à travers son enfer personnel, avec le monde spirituel au-delà de résigné à le garder sur la tête de la société elle-même, bien que dans cette la société de cas est absente. Méliès traite d'un phénomène social comme sacré, créant une dissonance cognitive chez les téléspectateurs modernes. Néanmoins, la tempête d'éclair dans la ruine est impressionnante grâce au matting et à l'édition rapide sur le mat, un effet rare dans un titre de Méliès.
Name | Type | Role | |
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Georges Méliès | Writer | ||
Georges Méliès | Director |