Dans ce premier volet, Amelle Chahbi, humoriste de 36 ans, s’interroge sur l’intégration de la communauté maghrébine en France, sur les clichés véhiculés à son encontre, ainsi que sur le racisme ordinaire dont elle fait l’objet.
Dans cet épisode, le réalisateur et comédien Lucien Jean-Baptiste cherche à comprendre pourquoi la couleur de la peau peut, aujourd'hui encore, véhiculer des clichés du siècle dernier...
Après les attaques terroristes perpétrées par Mohammed Merah en 2012, contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, début en 2015, le journaliste et producteur Alexandre Amiel s’est interrogé sur la situation de la communauté juive et la recrudescence de l’antisémitisme en France.
Député socialiste de l'Essonne de 2012 à 2017, Michel Pouzol connaît bien le sujet de la pauvreté. A 40 ans, ce fils d'ouvrier chez Michelin et petit-fils de paysan, ancien intermittent du spectacle, a vécu avec sa famille dans un cabanon, en bordure de forêt à Brétigny-sur-Orge. Il passe en revue les clichés véhiculés sur les pauvres par certains hommes politiques, titres de presse et émissions de télévision. En gros, ceux-ci seraient des assistés qui vivent du RSA et des allocations familiales leur permettant de s'en sortir mieux que les smicards, des paresseux qui ne pensent qu'à s'adonner à la boisson.
Incarné par l'hypnologue, réalisateur et chroniqueur sur France Inter, Gurwann Tran Van Gie.
Incarné par la comédienne Juliette Arnaud.
Entré dans le dictionnaire en 2018, le mot «grossophobie» désigne l’attitude de stigmatisation et de discrimination envers les personnes obèses ou en surpoids. La comédienne, chanteuse et mannequin grande taille Charlotte Gaccio se penche sur cette discrimination invisible, depuis trop longtemps acceptée, banalisée et tue, afin de comprendre son origine, ses causes et ses contours. Elle part à la rencontre de sociologues, psychologues, médecins, généticiens et militants.
Le chanteur, comédien et écrivain Marcel Amont, 90 ans, part à la rencontre de sociologues, de neuropsychologues, de sexologues mais aussi d'autres personnes âgées, qui luttent contre les idées reçues.
Les malades sont souvent rejetés, rendus invisibles, marginalisés au travail, voire quittés par leur conjoint : Pierre Ménès, journaliste à «Canal Football club», mène l'enquête auprès de sociologues.
Les migrants sont victimes de préjugés selon lesquels ils viendraient en France pour toucher les allocations familiales, voler le travail des Français, et aussi qu'ils seraient des délinquants et représenteraient une menace terroriste. Le comédien et scénariste Frédéric Chau (QU'EST-CE QU'ON A FAIT AU BON DIEU ?), dont les parents ont fui le Cambodge à l'arrivée des Khmers rouges et se sont exilés à Paris, mène l'enquête pour comprendre d'où vient cette animosité.
En suivant Magid Berchid, commissaire de police qui aime son métier, cet épisode tente de déconstruire le discours haineux envers les «flics» qui circule de nos jours. Les clichés ne tiennent souvent compte que de l'uniforme en oubliant l'homme qui le porte. Considérés comme les remparts de la bourgeoisie contre le peuple, les flics ont au contraire pour mission première d'aider les citoyens. Ils se heurtent à un manque de reconnaissance, qu'ils ont retrouvée lors des attentats de 2015, puis à nouveau perdue lorsque la crise des gilets jaunes a éclaté
Les préjugés liés aux femmes, aux homosexuels, aux arabes ou encore aux noirs polluent la société. Des personnalités et de nombreux spécialistes ont décidé de tordre le cou à ces idées préconçues et fausses. Une manière d'éloigner définitivement les discours de haine et de rejet.