Danielle Thiéry, première femme commissaire divisionnaire, remonte aux origines de la police scientifique. Elle revient sur un fait divers d'août 1889. Ce jour-là, un cantonnier fit une sinistre découverte dans un buisson en contrebas d'une route départementale : un colis volumineux exhalant une forte odeur et renfermant le corps de l'huissier de justice, Toussaint-Auguste Gouffé, en décomposition. C'est ainsi que débuta la fameuse affaire Gouffé, qui passionna l'opinion publique.
En 1887, l'affaire Henri Pranzini défraie la chronique. Bel homme, cultivé et intelligent, ce séducteur oriental au charme langoureux est un aventurier, doublé d'un joueur invétéré. En 1887, il rencontre Marie Régnault, dite Régine de Montille, célèbre courtisane de l'époque. Cette rencontre va se conclure par un bain de sang.
En septembre 1869, à Pantin, près de Paris, les corps atrocement mutilés de madame Kinck et de ses six enfants sont découverts. Le père de famille reste introuvable. Après enquête, le coupable, Jean-Baptiste Troppmann, est identifié. L'affaire Troppmann est l'une des plus étonnantes et des plus sinistres des annales criminelles françaises du XIXe siècle. Elle a frappé l'imagination de l'opinion publique comme celle de quelques-uns des plus grands écrivains de l'époque : Flaubert, Barbey d'Aurevilly, Tourgueniev ou Rimbaud.
Danielle Thiéry revient sur l'affaire Lafarge qui, en 1840, divisa les experts et tint la France en haleine. Mariée à Charles Lafarge, Marie n'était pas heureuse. Son époux refusa pourtant le divorce et l'obligea à vivre dans sa demeure infestée de rats. Pour lutter contre les rongeurs, Marie se procura de fortes doses d'arsenic. Au mois de décembre 1839, elle envoya un gâteau à Charles, en voyage à Paris. Charles tomba gravement malade et mourut quelques jours plus tard, en janvier 1840. Aucune trace de poison ne fut relevée sur le corps de Charles, mais Marie fut quand même inculpée de meurtre. Aujourd'hui encore, nul ne sait si Marie avait empoisonné son époux.
Le 16 mai 1937, à Paris, en fin de journée, Laetitia Toureaux, une belle jeune femme de 29 ans, monte dans le métro à la station Porte de Charenton, tête de la ligne 8. Elle prend place, seule, à bord du wagon de première classe. Moins de trois minutes plus tard, les voyageurs qui montent à la station suivante découvrent son cadavre, poignardé. Crime passionnel ou exécution politique ?
Le 21 août 1933, Violette Nozière, 18 ans, empoisonne ses parents à l'aide de somnifères, avant de sortir danser. Quand elle rentre, elle s'assure qu'ils sont inanimés avant d'ouvrir le gaz pour faire croire à un suicide, puis appelle les secours. Son père est effectivement mort, mais sa mère a survécu. Après le témoignage de la rescapée, Violette, déjà suspecte aux yeux des enquêteurs, est arrêtée. La jeune femme accuse son père d'avoir abusé d'elle, mais c'est le mobile financier que la justice retient. L'affaire va passionner l'opinion publique et les intellectuels de l'époque.
Le 11 mars 1944, la fumée nauséabonde qui s'échappe de la cheminée de l'hôtel particulier du 21 rue Le Sueur, à Paris, conduit les voisins à alerter la police. Le propriétaire, un certain docteur Petiot, est absent. Les pompiers cassent une fenêtre pour entrer. A la cave, près de la chaudière qui tourne à plein régime, ils découvrent des restes humains. Il s'avère vite que le docteur Petiot assassinait ceux qu'il prétendait vouloir aider à quitter la France occupée.
Vingt ans avant que ne sévisse Jack l'éventreur en Grande-Bretagne, Paris connaît une vague de meurtres de prostituées particulièrement violente. De 1861 à 1866, neuf filles de joie, ainsi que l'enfant d'une d'entre elles, sont égorgées par un individu que la police ne parvient pas à appréhender. De nombreux témoins le décrivent comme un ouvrier à l'allure inquiétante, au regard sombre et arborant un tatouage sur le bras, qui proclame «Né sous une mauvaise étoile». Ce triste personnage s'acharne sur ses victimes, leur assène de nombreux coups de couteau, avec une telle violence qu'il manque parfois de les décapiter. Il est finalement arrêté le 11 janvier 1866, après une tentative de meurtre sur une artiste peintre. Il s'appelle Louis-Joseph Philippe et présente toutes les caractéristiques du psychopathe.
Jeanne Weber, nourrice et prostituée, fut accusée d'avoir assassiné, entre 1905 et 1908, une dizaine d'enfants, dont deux des siens. Surnommée «l'ogresse de la Goutte d'or» en raison du nom de la rue où elle habitait, elle est d'abord acquittée lors de son procès en 1906. Les experts et médecins, partagés sur les circonstances de la mort de ses victimes supposées, avaient alors conclu à des décès naturels. Mais deux ans plus tard, prise en flagrant délit d'assassinat sur un enfant de 10 ans, elle est reconnue comme une authentique tueuse en série. Elle est alors déclarée folle et incarcérée à l'asile de Maréville, où elle se pend en 1910.
Pierre-François Larcenaire est né en 1803 à Francheville. Ce poète et philosophe a fait couler beaucoup d'encre mais aussi beaucoup de sang car il était également un escroc et un assassin. Arrêté en 1835, il est entré dans la légende pour avoir mis en scène son procès dans lequel il a dirigé les débats, ridiculisé les représentants de l'ordre et demandé la peine de mort lui-même. Il a eu le temps de publier ses mémoires avant d'être guillotiné le 9 janvier 1836 dans un dernier rebondissement : la guillotine s'est enrayée, retardant l'exécution de 17 secondes.
Alors qu'à la fin du XIXe siècle, un tueur sanguinaire, décrit comme un «vagabond» dans les villes où il sévit, sillonne la France, le juge Emile Fourquet se penche sur l'affaire non élucidée du petit Victor Portalier. Après un long travail de profilage, il parvient à identifier le coupable : un certain Joseph Vacher, qui reconnaît tous les meurtres. Cette affaire marque un tournant dans l'histoire de la police française : c'est en réaction à l'inefficacité de ses hommes sur ce dossier que Georges Clemenceau crée les célèbres «Brigades du Tigre».
A Rodez, en 1817, l'ancien procureur impérial Antoine Bernardin Fualdès est retrouvé mort dans les eaux de l'Aveyron. L'homme a été égorgé. A une époque où royalistes et bonapartistes se déchirent, la piste du crime politique n'est pas à négliger. L'affaire passionne l'Europe entière, et fait bruit jusqu'aux Etats-Unis. Le procès qui s'en suivra sera le premier à être si largement médiatisé.
Le 26 octobre 1831, des pêcheurs découvrent le cadavre d'un vieil homme assassiné sur la rive de l'Allier. C'est le début de la tristement célèbre affaire de «l'auberge rouge». Située entre Clermont-Ferrand et Aubenas, dans le hameau de Peyrebeille, l'auberge des époux Martin en fut le théâtre. Les meurtres - réels ou supposés - qu'ils ont commis avec leur domestique, Rochette, ont enflammé les esprits de l'époque et inspiré, depuis, romanciers et cinéastes.
A Paris, le 31 janvier 1907, une enfant de 11 ans, Marthe Erbelding, est violée et assassinée. Le crime, atroce, tombe mal : la loi sur l'abolition de la peine de mort est en pleine discussion. Le coupable, Albert Soleilland, est un ami de la famille. Choquée par l'horreur des faits, l'opinion publique réclame la mort pour l'assassin de la fillette. La cour d'assises prononce en effet la peine capitale. Contre l'avis de la rue, le président Fallières commuera la peine en travaux forcés à perpétuité, mais la loi sur l'abolition sera durablement enterrée.
Le 31 mai 1908, dans une maison bourgeoise du XVe arrondissement de Paris, Adolphe Steinheil, un célèbre peintre, et sa belle-mère, madame Japy, sont assassinés. L'épouse du défunt, Marguerite Steinheil, est une femme à la beauté envoûtante et à la réputation sulfureuse. Ne raconte-t-on pas en effet que le président Félix Faure serait mort dans ses bras ? Retrouvée ligotée et bâillonnée sur un lit, elle est la seule rescapée du drame qui s'est joué cette nuit-là. Pour le moins romanesque, son récit ne convainc pas du tout la police.
En 1933, au Mans, les meurtres particulièrement effroyables de madame Lancelin et de sa fille, Geneviève, font la une des journaux. Les deux employées de maison, Léa et Christine Papin, avouent bientôt leur épouvantable forfait. Elles ont tué leurs employeuses à coups de couteau et de marteau et leur ont arraché les yeux. La raison de ce massacre semble futile : une banale dispute qui aurait dégénéré en fureur. Après la presse, l'opinion publique et la justice, les psychanalystes, puis les écrivains et enfin les cinéastes s'empareront de cette incroyable affaire, dominée par la personnalité insaisissable des deux soeurs.
En 1937, le jeune Allemand Eugen Weidmann est arrêté à Paris pour le meurtre d'un agent immobilier. Contre toute attente, il confesse en tout six meurtres. Le physique avantageux de Weidmann en fait la coqueluche de la presse et lui vaut de nombreuses admiratrices. Son charme ne lui permet pourtant pas d'échapper à la guillotine. Il est le dernier condamné français exécuté sur la place publique, en 1939.
Pendant la Première Guerre mondiale, Henri Désiré Landru profite de la solitude des femmes pour les séduire, les tuer, bruler leurs corps dans la cuisinière de sa maison de Gambais et enfin s'emparer de leurs biens. C'est en enquêtant sur deux disparitions de femmes, que les hommes des brigades du Tigre arrêtent Landru, en 1919. Ces policiers ignorent alors qu'ils viennent de mettre la main sur l'un des plus grands criminels du XXe siècle.
Au tout début du Second Empire, en 1852, une cuisinière bretonne, Hélène Jégado, est accusée d'avoir empoisonné à l'arsenic de très nombreuses personnes, servantes ou maîtres, hommes ou femmes, jusqu'à des enfants et sa propre mère. Elle est exécutée sur le Champ de Mars cette même année. Elle est considérée par certains comme la plus grande tueuse en série de l'histoire criminelle.
En France, dans l'immédiate après-guerre, l'argent coule à flot pour celles et ceux qui ont opté pour le grand banditisme, qui s'apanouit dans un pays désorganisé. Parmi eux, un certain Pierre Loutrel, ancien homme de main de la Gestapo, qui nargue la police avec son Gang des Tractions avant. Sa violence effrayante, même pour ses complices, lui a valu le surnom de Pierrot le Fou, et le statut d'ennemi public numéro un.
Fervent militant anarchiste, Jules Bonnot est un véritable révolté. En 1911, il entame une longue épopée criminelle qui va le faire entrer dans l'histoire du crime. Pour la première fois, des malfrats utilisent une automobile pour perpétrer leur forfait. La «bande à Bonnot» multiplie alors les coups, semant la mort sur son passage. La lutte contre la société que ces hommes ont entamée est sans issue.
En 1947, Marie Besnard est accusée d'avoir empoisonné son mari Léon. Elle est peu à peu soupçonnée d'un nombre croissant de meurtres. Lorsque «la bonne dame de Loudun» se retrouve devant les assises, elle est accusée d'avoir empoisonné douze membres de sa famille. La série de procès qui s'engage est alors marquée par les témoignages nombreux et contradictoires des experts. L'affaire Marie Besnard devient le procès de l'arsenic et de la science médico-légale.
En mai 1901, à Poitiers, une profonde émotion saisit la population quand un journal révèle que, depuis des années, une femme était maintenue séquestrée par sa famille dans des conditions effroyables. Quand on apprend que son père avait été le doyen de la faculté des lettres et son frère sous-préfet, la bourgeoisie frémit d'effroi. Au moment de sa découverte, la jeune femme était extrêmement maigre et elle ne pouvait ni parler, ni marcher.
En 1900, Paris est en pleine expansion. La ville n'attire pas que d'honnêtes travailleurs, les criminels eux aussi se font plus nombreux. La presse invente un surnom pour les bandits les plus connus de la Belle Epoque : les apaches. Pour les belles boucles blondes d'Amélie Elie, une prostituée surnommée «Casque d'Or», deux hommes font couler le sang. L'histoire inspirera Jacques Becker qui donnera en 1952 les traits de Simone Signoret à la belle apache.
En août 1952, sir Jack Drummond, sa femme lady Ann, et Eizabeth, leur fille de 10 ans, sont en vacances dans le sud de la France. Le voyage estival de ces trois touristes anglais va s'achever dans un bain de sang, à moins de deux cents mètres de la ferme de la famille Dominici, sur la commune de Lurs. L'affaire va passionner médias et artistes à travers le temps, d'autant plus que, aujourd'hui encore, de nombreuses zones d'ombre demeurent. Gaston Dominici, le patriarche de la famille, a été condamné pour ce triple meurtre, mais personne ne sait ce qu'il s'est réellement passé cette nuit-là.
Ministre des Finances du gouvernement Doumergue, Joseph Caillaux subit une violente campagne de presse emmenée par «Le Figaro», alors dirigé par Gaston Calmette. Le 16 mars 1914, après que son mari a essuyé des mois d'attaques virulentes, Henriette Caillaux, son épouse, achète une arme et se rend à la direction du «Figaro», son pistolet dissimulé dans un manchon de fourrure.
Le 31 juillet 1914, Raoul Villain, 29 ans, se rend au siège du journal «L'Humanité» dans le but de tuer Jean Jaurès. Fils d'un greffier du tribunal de Reims et d'une mère démente, il a déjà tenté de passer à l'acte la veille, mais y a renoncé au dernier moment. Sa seconde tentative a bien failli rester infructueuse elle aussi car Jaurès n'est pas au journal. Alors que Villain s'en va, il aperçoit le leader de la SFIO qui dîne au café du Croissant. Il l'abat en tirant par une fenêtre ouverte.
Au début du Second Empire, dans la région lyonnaise, un paysan, Martin Dumollard, dévalise de jeunes domestiques et en assassine plusieurs. Celui que l'on surnommera le «monstre de l'Ain» sévit de 1855 à 1861, et ses meurtres font grand bruit. Il s'en prend à de jeunes femmes à qui il fait miroiter une bonne place et des gages élevés. Il recrute visiblement ses victimes à Lyon, sur le pont de La Guillotière. C'est l'agression de Marie Pichon, le 26 mai 1861, qui met les gendarmes sur la piste de Martin Dumollard. Il est arrêté et la perquisition de sa maison réserve une surprise aux enquêteurs.
Au début des années 1930, la France subit les répercussions de la grande crise économique qui a frappé l'Amérique peu de temps auparavant. C'est dans ce contexte que l'on découvre que le Crédit municipal de Bayonne a émis des faux bons de caisse. Ce seraient 240 millions de francs qui auraient ainsi été détournés. Un richissime homme d'affaires est pointé du doigt : Serge Alexandre Stavisky. Connu des services de police, il a jusque-là bénéficié de la protection efficace de son réseau de puissantes connaissances. Réfugié à Chamonix, l'escroc est finalement retrouvé par la police. La version officielle est qu'il met alors fin à ses jours. Mais la presse et l'opinion publique soupçonnent une exécution. Le scandale est énorme et fait vaciller les plus hautes sphères de la République.
Dans les années 1930, à Marseille, Georges Alexandre Sarret est avocat conseil. C'est un homme ambitieux qui aspire à être élu à la chambre des députés des Bouches-du-Rhône. C'est aussi un escroc de talent qui, avec l'aide des soeurs Schmidt, ses complices, fera disparaître ses victimes sans état d'âme.
A la fin du XIXe siècle, dans le nord de la France, les conditions de vie des travailleurs des mines sont particulièrement difficiles. A cette époque, sévissent des bandes de détrousseurs qui attaquent les fermes et les demeures cossues, terrorisant la région. Ainsi, les frères Pollet et leurs complices écument la région d'Hazebrouck, multipliant les vols, les agressions et, bientôt, les meurtres.
Au mois de septembre 1879, les morceaux d'un corps humain dépecés sont retrouvés dispersés dans le quartier de La Chapelle. Une blanchisseuse qui a vu un homme jeter l'un des paquets contenant des restes humains le reconnaît : il s'agit d'un gardien de la paix du quartier. D'abord incrédule, le commissaire Lefébure interroge le gardien en question qui avoue bientôt son épouvantable forfait.
En juillet 1946, la famille Carteron est retrouvée assassinée dans sa ferme du lieu-dit les Ajoncs-Barrats, près de la ville de Bommiers, dans l'Indre. Le père, la mère, leur fils aîné ainsi que le jeune Claude, pupille de la nation, ont été abattus. La tuerie a tout d'une exécution. Mais le commissaire chargé de l'enquête s'égare sur de mauvaises pistes et ses investigations piétinent.
En 1922, après avoir tué un gendarme pour venir en aide à un ami injustement appréhendé, André Spada et deux compagnons prennent la fuite dans le maquis. Bien que l'affaire à l'origine des faits se soit arrangée entre-temps, Spada n'envisage jamais de se rendre. Il préfère tenir tête aux autorités en échappant toujours aux gendarmes.
Le 30 septembre 1913, dans la région nantaise, les Mabit, une famille de viticulteurs, ainsi que leur domestique de 15 ans ont été tués. Seul Pierre, 4 ans, a échappé au massacre. Marcel Redureau, un garçon de ferme de 14 ans, reste introuvable.
A la fin de l'année 1946, à Saint-Michel-en-Brenne, le garde-chasse d'un riche domaine disparaît. Le corps du garde, tué de plusieurs coups de fusil, sera finalement retrouvé dans un étang. Le meurtre est vite attribué à un groupe de chasseurs. Arrêtés, Gabriel Thiennot et Raymond Mis avouent les faits avant de se rétracter, déclarant avoir subi des tortures de la part des gendarmes.
Immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, une série de meurtre choque l'Aveyron : de 1946 à 1953, des fermes sont brûlées et leurs occupants retrouvés calcinés. Tous ont péri d'une blessure à la tête occasionnée par un outil agricole.
A Paris, au mois d'août 1920, monsieur Bassarabo est déclaré disparu par son chauffeur. Un enquêteur se rend au domicile de la victime. Là, la concierge révèle aux agents que l'épouse de monsieur Bassarabo et sa fille ont déménagé récemment une lourde malle. Ainsi débute une affaire qui va diviser l'opinion autour de la personnalité de l'épouse, Louise.
En 1900, la Côte d'Azur est une destination prisée de la haute société. Les têtes couronnées de toute l'Europe s'y retrouvent. Mais, en 1901, plusieurs jeunes femmes sont retrouvées égorgées. Entre Marseille et Monte-Carlo, la psychose s'empare de la population. La police piétine et Henri Vidal, un hôtelier habitant Hyères que la presse surnomme «le tueur de femmes», reste insaisissable. Il est arrêté, condamné à mort le 5 novembre 1902, puis gracié le 6 janvier 1903.
En mai 1959, le cadavre d'une femme est découvert en forêt de Fontainebleau : la victime est méconnaissable, son meurtrier ayant partiellement brûlé son cadavre. Identifier la victime est la première priorité des enquêteurs. C'est dans le quartier de Pigalle qu'ils retrouvent bientôt sa trace. Les témoins les mettent sur la piste d'un certain Monsieur Bill.
Si le curé d'Uruffe est un curé moderne comme les années 1950 les aiment - impliqué dans la société civile, rendant service, organisant un club de foot - la rumeur lui prête aussi des relations amoureuses peu compatibles avec son sacerdoce. Le 3 décembre 1956, la famille de Régine, 19 ans, s'inquiète de sa disparition, d'autant plus qu'elle est enceinte de huit mois. Dans la soirée, on découvre le corps de la jeune femme, assassinée et éventrée.
En 1947, la France d'après-guerre est en pleine mutation. C'est dans ce contexte que Germaine Leloy rêve de s'élever. Pour y parvenir, elle choisit le chemin du crime et massacre à coups de hache son mari qu'elle juge peu ambitieux et pas assez travailleur. Condamnée à mort, le président Vincent Auriol refuse sa grâce, faisant d'elle la dernière guillotinée de France.
Le 25 février 1954, un changeur est braqué dans le quartier de la Bourse à Paris : la course-poursuite qui s'ensuit se conclut par la mort d'un policier et l'arrestation d'un fils de famille, Jacques Fesch. Condamné à mort, Fesch va rencontrer Dieu et devenir un exemple de rédemption. Après sa mort sur l'échafaud, il devient célèbre grâce à ses nombreux écrits. En 1993, une procédure préliminaire à la béatification de Jacques Fesch est ouverte par le cardinal Lustiger.
Dans la nuit du 24 au 25 octobre 1941, Georges Girard, sa sœur Amélie, et leur bonne, Marie Soudeix, ont été tués à coups de serpe dans leur château d'Escoire, en Périgord. Aucune effraction, ni vol n'ont été constatés. A part les victimes, seul Henri, le fils de Georges, était présent au château. Il affirme n'avoir rien entendu, mais devient le principal suspect. Après la guerre, Henri Girard publie le roman "Le Salaire de la peur" sous le nom de Georges Arnaud, et devient célèbre.
En mai 1867, en forêt de Fontainebleau, un cocher découvre le corps d'une femme plutôt élégante, a demi dissimulé par une ombrelle. L'autopsie révèle qu'elle est morte depuis au moins une semaine. La police découvre rapidement l'identité de la victime, Sidonie Mertens, et celle de la personne qui l'accompagnait à Fontainebleau, son amie Mathilde Frigard. Les policiers tentent d'en savoir plus sur les rapports qu'entretenaient les deux femmes.
En Août 1955, une jeune touriste, Janet Marshall, est découverte morte dans la campagne près d'Amiens. La victime a été étranglée et toutes ses affaires ont disparus. Premier défi des enquêteurs, identifier la victime. Il s'agit d'une institutrice à Nothingham qui visite la France à Vélo. Qui a tué Miss Marshall ? Et pourquoi ? Une affaire bien sombre et compliquée à résoudre qui fera plusieurs fois la une des journées en picardie comme outre-manche. Entre français et anglais le torchon brûle et l'opinion publique s'en mêle.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Emile Buisson, un homme à la gâchette facile connu des services de police, prend la tête d'une bande dont les méfaits font la une des journaux. La traque de cet insaisissable ennemi public N°1 va durer plusieurs années. Retour sur sa vie et sur sa carrière criminelle, représentative de ce qu'était le milieu dans la première moitié du XXe siècle.
Antoinette Sierri, empoisonneuse en série qui aura eu le temps de faire au moins six victimes avant que ses agissements ne soient découverts, a été jugée à Nîmes en avril 1926. C'est en 1925 que des morts mystérieuses ont commencé à inquiéter la petite bourgade de Saint-Gilles, en Camargue.
En 1929, Charles Barataud est condamné aux travaux forcés à perpétuité pour le meurtre d'un chauffeur de taxi, puis de son amant. L'affaire a fait couler beaucoup d'encre et divisé les français. Les Limougeauds, eux, sont révoltés et réclame jsutice par le biais d'émeutes Ce fils de bonne famille, dandy et débauché qui fait scandale dans la bonne société semble être le coupable idéal. Condamné à mort, sa peine sera mué aux travaux forcés à perpétuité Le point sur un événement retentissant qui défraya la chronique dans le Limoges de l'entre-deux guerres .
Le 2 décembre 1928, un agriculteur, son épouse, leurs deux enfants ainsi que leur ouvrier agricole ont été massacrés dans leur ferme située près de Manosque.
En 1892, en Polynésie, une goélette qui assurait les échanges entre les îles disparaît. Tout le monde s'interroge sur le sort des dix hommes qui étaient à bord, jusqu'au jour où un témoin prétend que ce sont les frères Rorique, Joseph et Alexandre, qui ont pris le contrôle du bateau et tué ses passagers.
Pierre Just Marny, dit la Panthère noire, a passé 48 ans derrière les barreaux, devenant le détenu ayant effectué la plus longue détention. Gros plan.
Malgré une belle carrière de militaire dans l'armée napoléonienne, Giuseppe Fieschi s'est retrouvé sans ressources. Le 28 juillet 1835, il a organisé l'attentat dit de la machine infernale contre le roi Louis-Philippe.
Le 28 août 1868, à Marseille, un ouvrier se rend au poste de police pour dénoncer sa maîtresse, qui aurait tenté d'empoisonner son épouse et a tué son propre mari. Deux autres femmes auraient également éliminé leur époux. Le lendemain, les trois veuves sont arrêtées, tout comme un herboriste et une cartomancienne.