François Chalais a parcouru le monde comme grand reporter, même si le public se souvient d'abord de lui pour le ton inimitable avec lequel il commentait le festival de Cannes. Journaliste passionné, il a toujours tenu en haute estime les métiers de l'information. Dans les rues de Harlem, dans les bidonvilles du Brésil ou auprès de l'armée cambodgienne, il s'est intéressé avant tout à l'humanité qui l'entoure. A 53 ans, toujours marqué par la tragédie du Vietnam, cet homme de terrain a besoin d'un refuge pour se reconstruire et le trouve, avec son épouse Mei-Chen, dans un duplex parisien, dont la forme évoque à ses yeux la scène d'un théâtre. Entre ces murs, le journaliste pose ses valises, pour la première fois. Ici, il a souhaité poursuivre un rêve d'enfant : devenir écrivain.