C’est à la télévision que le cinéaste a fait ses premiers pas derrière la caméra, d’abord dans The Larry Sanders Show sous l’oeil bienveillant de son créateur, Gary Shandling, puis avec la culte Freaks & Geeks. Attiré ensuite par le cinéma (40 ans, toujours puceau, En cloque, Mode d’emploi, Crazy Amy), le patron de la comédie US n’a jamais abandonné son premier amour en produisant et en réalisant des séries comme Girls, Love ou encore Crashing. Les témoignages de Paul Rust, créateur et acteur de Love et Emily Gordon, scénariste de The Big Sick, s’ajoutent à celui de Judd Apatow.
Révélé par Cube, premier film élégant et anxiogène sorti en 1997, le réalisateur Canadien a imposé sa patte esthétisante et patinée d’horreur au petit écran. Spécialisé en films de genre, Vincenzo Natali apporte la même minutie aux séries les plus exigeantes du petit écran, de Hannibal à American Gods ou encore Westworld qu’à son cinéma, de l’inquiétant Cypher au sublime et subversif Splice. Story-boarder de formation, il a su s’affranchir des contraintes de temps imposées par la télévision en étendant son art à chacun des épisodes qu’il a réalisé. Son témoignage est complété par ceux de Bryan Fuller, showrunner de Hannibal et American Gods et Steven Hoban, producteur canadien avec lequel Vincenzo Natali collabore depuis le début de sa carrière.
En 2018, Michel Gondry a expérimenté le monde de la télévision pour la première fois en réalisant 6 des 10 épisodes de Kidding. Un challenge de taille qu’il a accepté sous la pression de Jim Carrey, star de la série qui n’envisageait pas de la faire sans lui. Le cinéaste français surdoué, formé au vidéo-clip avant de se lancer dans le cinéma en 2004 avec le cultisme Eternal Sunshine of the Spotless Mind s’est toujours démarqué par sa capacité à se réinventer et jouer avec les genres et les formats, de Be Kind Rewind à The We and the I ou encore L’écume des jours. Deux de ses plus proches collaborateurs témoignent : Shawn Kim, chef opérateur de l’intégralité de Kidding avec lequel Michel Gondry travaille depuis près de 15 ans, notamment sur des clips et de la publicité, et Stéphane Rozenbaum, chef décorateur qui a reçu un César pour son film L’écume des Jours.
Après avoir reçu 4 Oscars pour son 6e film, Rain Man, et avoir travaillé avec Tom Cruise, Dustin Hoffman, Robert Redford, Robert Duvall, Glenn Close ou encore Warren Beatty, Barry Levinson choisi d’adapter Homicide : A Year in the Killing Streets, ouvrage choc de David Simon, à la télévision, en 1993. Dès son premier épisode, la série co-produite par Tom Fontana casse tous les codes et réinvente la réalisation audiovisuelle. Dans la foulée, le binôme Levinson-Fontana créé Oz, premier Drama de HBO. A son témoignage, s’ajoutent ceux de Alan Taylor, réalisateur qui a fait ses armes sur Homicide et Oz avant de devenir l’un des metteurs en scène phare de la télévision et de Ellen Chenoweth, directrice de casting fidèle à Barry Levinson depuis son premier film, Diner, sorti en 1982.
Un portrait de la réalisatrice et productrice canadienne Michelle MacLaren (Breaking Bad, Game of Thrones).
Un portrait de la scénariste et productrice Marti Noxon (Buffy, Dietland).
En 2011, la cinéaste Danoise Susanne Bier gagne l'Oscar du meilleur film international avec Haevnen (Revenge). Gros plan sur une carrière de premier plan (The Night Manager, The Undoing).
Un portrait de l'actrice Jennifer Morrison (Euphoria, Dr. Death).
Un portrait de l'actrice Helen Hunt (Mad about you, Feud).
Un portrait de la réalisatrice franco-suédoise Charlotte Brändström (The Lord of the Rings: The Rings of Power, Den osannolika mördaren/The Unlikely Murderer).