Marie grandit dans un milieu aisé où elle a tout pour être heureuse. Pourtant, elle ressent un vide, un mal-être constant. A treize ans, la jeune fille fume son premier joint, avec sa sœur et des amis. Tout de suite, elle sent que son rapport à la drogue ne va pas être simple. Dès le deuxième joint, elle ressent un manque. Très vite sa consommation de drogue et d’alcool devient un problème. Ce qui était festif devient maladif. Très vite, elle s’essaye à tous les cachets, à toutes les boissons. A l’âge de 16 ans, Marie commence à prendre de l’héroïne. Les hommes qui passent dans vie tentent de la sauver, en vain. Les parents de Marie sont désemparés, angoissés, ils ne savent pas comment aider leur fille. A plusieurs reprises, elle passera des séjours en cure de désintoxication et autre service hospitaliers spécialisés. A chaque fois, elle parvient à se faire envoyer de la drogue ou à se procurer de l’alcool. A 29 ans, méconnaissable, usée, Marie de Noailles est placée par sa famille dans un centre au Royaume Uni qui pratique la méthode « Minnesota » qui consiste à se faire soigner par des anciens addicts reconvertis en psychologues. Une ultime tentative qui la sauvera. Marie de Noailles est aujourd’hui addictologue. Même si elle considère que cette période sombre est loin derrière elle, Marie avoue penser que c’est une maladie incurable avec laquelle elle devra se battre toute sa vie.