Après un long et pénible hiver, chez Remorquage Centre-ville, on se prépare, pour le début de la saison des gros accidents et on veut être prêt. La spécialité de la compagnie c'est de courir les smashs, c'est-à-dire se rendre sur les accidents pour remorquer les véhicules endommagés. Mais la job de coureur de smashs n'est pas si simple et trouver un petit nouveau qui va bien s'adapter à ce travail tout en réussissant à se tailler une place au sein de la famille de Remorquage Centre-ville est un défi en soi.
Dans la vie d'un coureur de smashs, il est possible d'être confronté à des situations intenses avec du monde en détresse et voire même du monde blessé. Quand ça arrive, il faut garder son sang-froid. Dans le cas des gros accidents, les pompiers sont les premiers répondants et eux aussi doivent s'entraîner. Mais le pire cauchemar pour un coureur de smashs est d'arriver sur un accident qui implique un ami.
Il y a des jours où ça va mal et où rien ne fonctionne. C'est certain qu'en roulant 24 heures sur 24, 365 jours par année, des morceaux qui lâchent et des pièces qui brisent, ça fait partie du quotidien des gars de Remorquage Centre-Ville. Mais parfois, les pannes s'accumulent et les problèmes se succèdent sans relâche. Et justement, la malchance frappe fort en cette journée d'été qui ne veut plus finir. Dans ces moments-là, il faut prendre son mal en patience.
La job de coureur de smashs est plutôt imprévisible. Ils ne savent jamais de quoi sera faite la journée. Il peut y avoir quatre gros accidents coup sur coup ou bien plein de situations inusitées. Eric est un peu l'homme à tout faire pour Remorquage Centre-Ville et la journée fait appel à son talent pour s'adapter.
La job de coureur de smashs n'est pas simple et trouver un petit nouveau qui va bien s'adapter à ce travail est un défi en soi. Il y a beaucoup à apprendre comme trouver le meilleur chemin pour se rendre rapidement sur les lieux d'un accident, maîtriser les techniques de remorquage et négocier avec les clients. Pour le nouveau, le plus grand défi est de trouver sa place dans la famille de Remorquage Centre-Ville. Pendant que Stéphane perd son temps sur un gros accident, les autres gars préparent une petite blague à la nouvelle recrue.
Après une période d'accalmie grâce à l'instauration de contrats d'exclusivité dans les différents secteurs de la ville en 2008, l'inquiétude refait aujourd'hui surface. La fin des contrats ravive les tensions entre remorqueurs et fait craindre une nouvelle " guerre du remorquage ". Même s'il existe toujours une entente tacite entre les compagnies, la compétition se fait de plus en plus féroce et les gars de Remorquage Centre-Ville entendent bien défendre leurs territoires.
Dans une grande ville comme Montréal où circulent près d'un million de véhicules par année, la job de coureur de smashs est une nécessité. Mais est-ce que ce sera toujours le cas? Car même s'il y a de plus en plus de véhicules qui roulent sur l'île, il y a de moins en moins d'accidents. Résultat : l'univers du remorquage n'est plus ce qu'il était. N'en demeure pas moins que ce métier n'est pas fait pour tout le monde et c'est ce que Bird commence à réaliser.
Le métier de coureur de smashs demande une très grande capacité d'adaptation. Comme il y a de moins en moins d'accidents, il faut trouver de nouvelles façons de faire rouler la " business ". Les compagnies de remorquage doivent donc constamment faire preuve d'imagination pour adapter leur offre et la bande d'Andy n'échappe pas à la règle. De son côté, Bird, est arrivé au bout du chemin et la recherche d'un remplaçant ne sera pas de tout repos pour Andy.
À chaque saison il y a des particularités différentes. Quand arrive l'automne, la grisaille s'installe et les gars de Remorquage Centre-Ville n'y échappent pas. Les pluies abondantes et le manque de lumière rendent leur travail plus difficile, sans compter le retour des nids de poule et les feuilles mortes sur la chaussée qui les mettent plus à risque. Il faut rester alerte et avoir des yeux tout le tour de la tête. Mais au Québec, les saisons passent comme un coup de vent et ce n'est pas long que l'hiver, avec tous ses défis, se pointe le bout du nez.
Après un été ordinaire et un automne difficile, les coureurs de smashs de Remorquage Centre-Ville attendent l'arrivée de l'hiver comme des enfants attendent le réveillon de Noël. C'est la saison des chaussées glissantes, des chars qui ne partent pas et des accrochages en série. Les Québécois ne semblent jamais prêts pour cette première tempête, mais les gars, eux, sont prêts à relever le défi. Ils ont même très hâte!