Zelda : Majora's Mask est probablement l'épisode le plus sombre, le plus mélancolique et le plus sinistre que Nintendo n’ait jamais sorti. La fin du monde y est proche, la lune s’apprête à s'écraser sur la terre et c’est la panique : la foule perd la tête, les hommes meurent un à un devant vous. Pendant qu’un père de famille se transforme en monstre hideux devant sa fille, dans le village un couple est frappé d’une malédiction qui empêche son mariage : tout le jeu est ainsi et on y pleure, on s’y suicide et cette fin du monde, sonne avec les cloches comme une délivrance. Permettez-moi d’ajouter à tout ça un élément que vous avez peut-être manqué dans le jeu. Car il y a une très forte probabilité pour que Major’as Mask, soit le récit de la mort de Link, un parcours initiatique dans son purgatoire devant l’amener à accepter cette fatalité. Même si on n’y croit pas, on ne peut nier la profondeur scénaristique et symbolique de chaque élément du jeu. Il regorge de référence au cinéma