Le Nil n’était pas seulement un fleuve pour la civilisation des Pharaons. Les anciens lui accordaient une dimension symbolique d’importance : la rive orientale représentait la vie sur terre tandis que la rive occidentale signifiait l’au-delà. Cette croyance assez répandue aurait présidé à l’organisation spatiale des cités pharaoniques. Les récentes découvertes archéologiques faites à Thèbes, en Haute Egypte, ont montré que cette vision opposant la rive des vivants à la rive des morts a significativement limité l’expansion urbaine.