Sur les toits de New York et de Montréal, des "ageekculteurs" mêlent nouvelles technologies et agriculture pour produire, en pleine ville, des légumes frais et sans pesticides. À Singapour, on économise l’espace, ressource aujourd’hui raréfiée, en érigeant des tours agricoles de dix mètres de haut. Aux Pays-Bas, des diodes électroluminescentes (LED) dernier cri veillent sur les cultures urbaines en remplaçant les rayons du soleil en hiver. Si aucun gratte-ciel agricole n’est sorti de terre, les technologies qui le permettent existent déjà. Des projets fleurissent ainsi à travers le monde, dont le gigantisme ne fait pas toujours l’unanimité. Certains craignent par ailleurs la voracité de l’industrie agroalimentaire, qui pourrait dévoyer le rêve de Dickson Despommier. De jeunes architectes réagissent et s’approprient les principes fondateurs des fermes verticales dans l’optique de convertir les villes de demain en écosystèmes autonomes.