Il y a les faits criminels, implacables : une femme qui assassine son compagnon, un jeune homme qui manque d'égorger sa petite amie, un autre qui tue l'amant croisé au hasard d'un site de rencontre. Et puis il y a le contexte médical : la première raconte avoir entendu des voix l'exhortant à tuer son tortionnaire, le second n'a aucun souvenir de son passage à l'acte, le dernier pensait ressusciter sa mère en sacrifiant un inconnu. Tous les trois étaient connus des services psychiatriques, suivaient un traitement et avaient déjà un lourd passé d'hospitalisation. Mais ils ont un instant échappé au contrôle de la médecine. Alors, c'est la justice qui les rattrape. Mais que peut-elle ? Sont-ils criminels ou déments ? Leur place est-elle en prison ou en unité psychiatrique ? Quels sont les recours de notre société, ses critères d’évaluation, de prévention ?