Jeudi 25 septembre 2003, Clément Roussenq, un père de famille de 55 ans, principal du collège Virebelle à La Ciotat, reçoit dans la nuit un appel téléphonique. Son interlocuteur lui signale un problème d’amarres sur son bateau en mouillage au port de la ville. Clément Roussenq quitte alors en urgence son logement de fonction. A son retour, il est mortellement poignardé sur le parking de l’établissement scolaire. Le principal semble être tombé dans un piège. Qui pouvait lui en vouloir ? Très vite les enquêteurs découvrent que Clément Roussenq avait changé de comportement depuis quelques mois. Il semblait inquiet et souhaitait quitter La Ciotat. Plusieurs pistes sont immédiatement suivies. Des élèves sont placés en garde à vue. Des jeunes de la cité voisine sont également soupçonnés mais aucun élément matériel ne permet de les relier à l’assassinat. Les policiers interrogent les professeurs du collège. Ils découvrent que les méthodes de direction de Clément Roussenq ne plaisaient pas à tout le monde et que de nombreux conflits perturbaient la vie interne de l’établissement. Aujourd’hui, les investigations se poursuivent. Aucune des pistes n’a été refermée définitivement. Pour la première fois, les filles de Clément Roussenq évoquent le meurtre de leur père. Elles reviennent sur les moments forts de l’enquête et sur leur espoir de connaître un jour le nom de l’assassin.