La mémoire du bagne n'a retenu que le récit cruel d'Albert Londres, les destins tragiques de Dreyfus et de Seznec. Des chroniques bagnardes qui éclipsent l'autre grande réalité de la colonie pénitentiaire : son empreinte profonde sur la société. En Nouvelle-Calédonie, le destin des forçats a façonné toute une île. Les descendants des transportés n'ont plus honte de leurs anciens et s'approprient l'héritage de la «grande punition», car c'est leur identité.