À l’ère des réseaux sociaux virtuels tels que Facebook et Twitter, les clubs traditionnels, présents depuis des décennies dans le paysage québécois, glissent lentement dans l’oubli. Que ce soit les Chevaliers de Colomb, les Clubs Lions ou les Optimistes, tous ont de la difficulté à attirer de nouveaux adhérents. Leur image s'empoussière et n’interpelle plus les jeunes adultes plutôt intéressés par les causes environnementales et altermondialistes. Les Cercles de Fermières, gardiennes du patrimoine et du savoir-faire artisanal transmis de génération en génération, constatent que le recrutement est difficile. Il ne reste plus que 38 000 membres au Québec, soit la moitié d’il y a 30 ans. Les Chevaliers de Colomb, eux aussi, ont de la difficulté à attirer la relève. L’Ordre, aux fondements catholiques, a subi les contrecoups de la désertion des Québécois de la pratique religieuse. Chez les enfants, la tendance est différente. Le mouvement scout s’est adapté en laissant de côté l’aspect religieux pour l’éducation citoyenne. Des efforts qui portent fruit, car aujourd’hui le recrutement est à la hausse.