Au Québec, c’est bien connu, on aime la chasse et la pêche. Pour la majorité du million et demi de personnes qui pratiquent l’une ou l’autre de ces activités, le respect de la faune est sacré. Malheureusement, à chaque année, la nature est hypothéquée par un mal répandu : le braconnage. Certains braconniers sont loin d’être des enfants de chœur. Organisés en réseaux, ils sont de plus en plus équipés : appareils de vision de nuit, hélicoptères, systèmes de télécommunications. Bien que ces groupes organisés retiennent davantage l’attention, ce sont toutefois les braconniers du dimanche qui causent le plus de dommages. En dépassant la limite de captures, en allant à la pêche ou à la chasse en périodes interdites, ou encore, en omettant d’enregistrer le gibier abattu, ils causent un tort énorme à notre faune.