"Auf das, was wir lieben" (1983) zählt zu den erfolgreichsten Filmen Maurice Pialats. Die eigentliche Sensation aber war Sandrine Bonnaire, die den César als beste Nachwuchsdarstellerin erhielt. Pialat verfolgte mit seinen wenigen abendfüllenden Kinofilmen das Anliegen, die grausamen, dunklen und schwachen Seiten des Menschen zu zeigen.
Die knapp 15-jährige Suzanne hat einen Freund nach dem anderen. Eines Tages verlässt der von ihr bewunderte Vater völlig unerwartet die eheliche Wohnung. Zwischen einer halb wahnsinnigen Mutter und einem tyrannischen Bruder zerrieben, flieht Suzanne ihrerseits, zuerst in eine Ehe ohne Liebe, dann mit einem neuen Liebhaber in die USA.
(Text: arte)
Maurice Pialat réalise A nos amours en 1983.
Suzanne, une adolescente rebelle de 15 ans, collectionne les rencontres amoureuses. Entre cette jeune fille de l'après-féminisme et ses parents, qui n'ont jamais connu une telle liberté, l'affrontement est permanent.
Tourné après la grande libération sexuelle des années 70 et juste avant l'explosion de l'épidémie du sida des années 80, ce film s'inspire aussi de l'histoire orageuse de la famille du réalisateur et producteur Claude Berri, à laquelle est alors lié Maurice Pialat.
Sandrine Bonnaire, une jeune inconnue de 16 ans, y fait des débuts fracassants.
Le film apporte aussi succès et reconnaissance à son auteur, alors âgé de 58 ans et depuis toujours adepte d'un cinéma-vérité sans concession.