Vers 1880. Monsieur et Madame Beauflanquet se rendent dans un hôtel qui leur a été recommandé par un ami. L'établissement a quelque chose de singulièrement curieux : on dirait une maison turque ! À Paris, tout paraît relever du plus fol exotisme pour ces bourgeois normands. Ce jeune couple qui s'imagine passer sa nuit de noces dans un hôtel se trouve en fait dans un lupanar de la pire espèce. Le maître des lieux fait croire que les femmes qui défilent dans le salon sont les femmes des ambassadeurs de Turquie. Monsieur et Madame Beauflanquet vont alors participer malgré eux à une nuit de débauche...
Augustine de Villebranche est une jeune femme d'une grande beauté, réputée pour n'aimer que les personnes de son sexe. Fabrice, follement amoureux d'elle, n'en est pas, pour autant, découragé et grâce à une machination montée par son ami Charles, entend se rendre maître des résistances de la jeune femme. Invité à un bal masqué où doit paraître Augustine, il se déguise et sous des vêtements féminins qui soulignent encore la finesse de ses traits, il entreprend de la séduire...
Pavel Smirnov, jeune photographe, décide de partir en vacances à la campagne et loue une chambre dans la villa d'une veuve. Arrivé sur place, il constate que Sophie Orlova, sa logeuse, n'est pas la vieille dame qu'il imaginait mais une jeune femme extrêmement désirable. Séduit par son charme et sa beauté, il en tombe amoureux. Mais Sophie ignore les avances du jeune homme...
Sonstiges. Un homme, doté d'une puissance virile étonnante, choisit de la mettre au service de ses besoins financiers. Bien payé, il surmonte tous ses dégoûts, fait sa cour aux épouses des hommes les plus riches et obtient auprès de l'une d'elles une sorte de bureau pour l'obtention de faveurs d'État. Madame de Saint-Just, maquerelle de haute volée, facilite les rapports de ce jeune aristocrate désargenté et de moralité douteuse avec des dames sur le retour mais toujours prêtes à monnayer quelques instants d'amour. Sa gouvernante, belle mûlatresse espiègle, concourt à la bonne réussite de ces pratiques.
Le Comte de... confie à son ami le Marquis de... son intention de se marier, mais « à demi » seulement. Le Marquis est de son avis et conte à son ami sa manière de vivre en bonne intelligence avec sa femme. Tous deux vivent séparés, mais bons amis, le marquis demandant à sa femme des nouvelles de ses amants, celle-ci témoignant des mêmes marques d'attention à l'égard du Marquis. N'est-ce pas la meilleure façon de ne pas rendre étouffants les liens du mariage ?
Sous la révolution française, un jeune aristocrate trouve chez un libraire un almanach qui recense les plus belles et les plus curieuses prostituées de Paris... Aiguillonné par cette lecture, il entreprend une épuisante course à travers la capitale, où il découvre que l'auteur de l'almanach n'a rien inventé.
À la fin du Moyen Âge, Nicolas et Absalon, deux jeunes clercs, sont engagés chez un notaire dont la femme, Diane, est une superbe créature. Également éblouis par la belle, ils décident de concourir pour la séduire. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que leur vieux maître est un voyeur qui réchauffe ses sens endormis en regardant sa femme frémir dans les bras des jeunes hommes.
Un Florentin, nommé Micia Calfucci, est marié avec Lucrèce, une jeune, jolie et honnête femme. Leur bonheur serait total s'ils pouvaient avoir un enfant. Mais, malheureusement, la nature se dérobe. M. Calfucci attend en vain. Un jeune roué, Callimaque, fait la connaissance de Calfucci qui lui conte son infortune. Callimaque est présenté à l'épouse qu'il trouve tout à fait à son goût et entreprend de la séduire. Mais, la belle résiste...
Mariette, une jolie tisserande, se laisse courtiser par un jeune homme. La patronne et parente de la jeune fille s'en aperçoit. Arrive le jour de la Saint-Innocence qui veut que les pêcheresses soient fessées. Sous les yeux de tout l'atelier, Mariette reçoit donc le fouet. Humiliée, elle décide de se venger. Pour ce faire, elle pousse le marchand à séduire la patronne qui, chaque fois qu'il est sur le point de lui faire l'amour, trouve une bonne raison pour interrompre les ébats. La frustration de la patronne s'accroissant, elle demande conseil à Mariette. Celle-ci organise un rendez-vous dans la grange, tout en prévenant le mari.
M. Desgrands, bourgeois aisé, change souvent de femme de chambre. La nouvelle, Suzon, est fort appétissante. Et point farouche. De l'autre côté du mur, par un trou habilement creusé, Jean le neveu ne perd pas une miette du spectacle : Suzon donne à voir, et un peu à toucher. Desgrands, pour appâter la petite lui promet le neveu en mariage, si elle consent à se donner d'abord à lui.
Au début du XIXème siècle, Théophile, jeune collégien provincial, arrive à Paris pour passer quelques jours chez son oncle. Il découvre sa cousine et sa tante, nouvelle épouse de son oncle, charmantes. Le jeune homme est logé dans un ancien pavillon d'amour qui se trouve dans le jardin. Au mur, une tapisserie représente un sujet mythologique : Hercule aux pieds d'Omphale. Cette image trouble le jeune homme qui reconnait dans les traits d'Omphale ceux de sa voluptueuse tante et dans Hercule, une reproduction parfaite de son oncle. Trouble d'autant plus grand que lors de sa première nuit passée là, Omphale semble descendre de la tapisserie et venir à lui.
En Angleterre, au xviiie siècle, Lady Roxane est aussi jolie que pauvre. Son propriétaire, Monsieur Perrault, lui ferait volontiers cadeau de son loyer si elle se donnait à lui. Mais la farouche Roxane ne veut pas se prostituer et elle résiste... Il faudra toute l'ingéniosité de sa servante pour que Roxane tombe dans les bras de Monsieur Perrault, après une nuit d'amour et de quiproquos.
Vers 1760... Valentin aime Faustine, et les deux adolescents sont promis au mariage. Hélas, Valentin est un macho avant l'heure : l'homme ordonne, la femme obéit, le garçon qui séduit obéit à sa nature, la jeune fille qui cède à sa malice naturelle... Pour ramener son amoureux à une plus juste vision des choses, Faustine lui impose d'échanger leurs vêtements toute une journée : il ira vêtu en femme, elle en homme.
Juliette et Erosie, deux jolies jeunes filles, s'aiment tendrement. Un peu trop. Mais le récent mariage d'Erosie les a séparées quelques jours. Lorsqu'elles se retrouvent, la jeune épouse raconte à son amie horrifiée ce que furent ses noces et les épisodes libertins qui précédèrent. Mais plus le récit avance, plus la naïve Juliette doute...
Kamar, étranger sympathique, arrive à Bassa. Là, il s'éprend d'une folle passion pour la jeune femme du vieux Obeid : Halima. Mais nul n'a survécu qui ait pu se vanter d'avoir obtenu les faveurs de la belle capricieuse. Comment le vigoureux Kamar sortira de cette voluptueuse sept-cent-quatre-vingtième nuit ?
La femme de Méton et maîtresse d'Euripide est délaissée par les deux hommes, qui préfèrent guerroyer contre Sparte plutôt que de l'honorer de leur tendresse. Alors que la guerre contre Sparte fait rage, les hommes les plus vaillants de la cité passent désormais le plus clair de leur temps au combat. C'est le cas de Méton et Euripide, valeureux soldats qui se partagent régulièrement les honneurs guerriers. Mais les deux hommes ont bien plus en commun : ils sont en effet les favoris de la même femme, mariée à Méton et, parallèlement, maîtresse d'Euripide. Celle-ci ne supporte plus l'absence exagérément prolongée de ses deux amants...
Bucciuolo vient d'achever ses études de droit et demande à son maître de lui enseigner quelque science belle et secrète ignorée par l'Université. Et le maître complaisant de lui enseigner comment séduire une belle inconnue... Hélas, la pratique recèle des surprises et la leçon profite à celui qui la donne.