Perle de la Côte d'Azur, Nice voit sa population tripler chaque été. Les vacanciers viennent profiter des joies du soleil et de la mer. Baignades, navigation, randonnées en montagne dans les massifs de l'arrière-pays, canyoning dans les rivières… Des plaisirs de vacances qui parfois tournent au drame. À l'hôpital de Nice, les équipes du samu sont en alerte maximum. En juillet et en août, médecins, infirmières et services d'urgence (60 personnes mobilisées, 4 équipes en faction 24h sur 24) effectuent près de 2 000 interventions (soit une trentaine par jours), dont certaines à très haut risque. Noyades, accidents, maladies, mais aussi blessures et traumatismes à la suite d'agressions ou de règlements de compte. Car Nice, outre ses attraits touristiques, a un des taux de délinquance les plus élevés de France. Les violences aux personnes ont même augmenté de 15% en 2015, et ce malgré la présence d'un millier de caméras et des effectifs de police renforcés. Et cet été pourrait bien être celui de tous les records. Déjà 3 morts par noyade, une recrudescence de sauvetages, plusieurs blessures par armes à feu, des cambrioleurs qui se fracturent les jambes en sautant du balcon, mais aussi des interventions au dénouement plus heureux, comme l'histoire de ce jeune enfant victime d'une grave crise d'asthme (arrêt cardiaque) que le samu sauvera in extremis, ou cette femme sur le point d'accoucher prise en charge par l'hélicoptère des urgences.