C'est le sommet le plus haut et le plus célèbre d'Europe. Et la destination la plus courue des Alpes en été. De juin à septembre, plus de 20 000 grimpeurs, Français et étrangers, se lancent à l'assaut du Mont Blanc. Il faut en moyenne trois jours et deux nuits pour gravir ses 4 810 mètres. Un parcours réputé accessible, mais le danger est partout. Chutes, accidents, froid, tempête… 20 personnes y ont trouvé la mort l'été dernier. Pour Armelle et son groupe d'alpinistes, des amateurs inexpérimentés, l'ascension s'annonce périlleuse. Heureusement, les guides de haute montagne gardent en permanence un œil sur les grimpeurs. Mais nombreux sont ceux qui commettent des imprudences ou qui sont mal préparés pour l'ascension. Le vertige des sommets est aussi le quotidien de Roch Malnuit, un sportif de l'extrême. Ce base-jumper, véritable homme-oiseau, sélectionne les parois les plus hautes pour se jeter dans le vide dans sa combinaison ailée. À son programme cet été : un saut exceptionnel au-dessus du Mont Blanc, depuis un hélicoptère. Dans la vallée, Chamonix attire des Français et de nombreux étrangers, notamment des Américains venus se marier au sommet et des groupes de Chinois en quête de la photo parfaite. De la mer de Glace à l'Aiguille du midi, ils vont visiter la station en un temps record.