Le 12 juin, ce sera le coup d'envoi de la coupe du monde de football au Brésil ; le début de quatre semaines de fête sous haute tension. À Rio on attend 3 millions de touristes et de supporters, un évènement planétaire. Mais Rio, joyeuse et sexy, est aussi l'une des villes les plus dangereuses au monde. Les narcotrafiquants reviennent en force à l'approche de la coupe du monde : en 2013, les saisies de drogue ont augmenté de presque 30% et les meurtres de 15%. Les autorités vont-elles réussir à juguler la violence des gangs dans les favelas et jusqu'au cœur de la ville ? Les autorités brésiliennes ont mis en place un dispositif de sécurité sans précédent : les hommes du BOPE, les commandos d'élite de la police brésilienne, vont chasser les trafiquants jusque sur leur territoire. Pendant plusieurs semaines, en exclusivité, nous avons suivi leurs missions à hauts risques. Nous avons accompagné la traque des narcotrafiquants dans les ruelles d'une des favelas les plus dangereuses de Rio. Installés à Rio ou venus pour l'occasion, des centaines de Français ont bien l'intention de profiter de la coupe du monde. Laëtitia a quitté Paris il y a 3 ans pour vivre son rêve brésilien. Elle a acheté une maison au cœur de la favela de Vidigal, pacifiée par l'armée et devenue un des quartiers branchés de Rio. Laëtitia a créé une maison d'hôte qu'elle veut rentabiliser grâce à la coupe du monde. Iliana, une jeune Bretonne de 26 ans, est venue faire la fête et profiter de l'effervescence de la ville. Quant à Jérôme et ses amis, ils étaient là dès le mois de mars pour le carnaval, dernière répétition générale avant la coupe du monde.