Entraînements militaires, combats de rue, expéditions punitives à l'encontre des immigrés… Partout en Europe, l'extrême-droite la plus radicale multiplie les démonstrations de force. Terrain de jeu privilégié de ces groupuscules extrémistes : les stades de football. En France, pour lutter contre les supporters violents et xénophobes, une unité spéciale a été créée au Ministère de l'Intérieur. Ces policiers utilisent des méthodes inédites. Sur certains matchs, des supporters bénévoles infiltrent les tribunes pour identifier les hooligans. Objectif : bannir des stades les supporters les plus radicaux. Mais dans d'autres pays d'Europe, les hooligans continuent de scander leurs slogans racistes en toute impunité. En Ukraine, la plupart de ces ultras sont membres des « Patriots », un mouvement néo-nazi qui organise la chasse aux immigrés vietnamiens. Nous avons pu filmer leur camp d'entraînement paramilitaire. En Grèce, « l'Aube Dorée » a remporté 18 sièges au Parlement. Ce parti d'extrême-droite surfe sur la misère sociale en organisant des distributions de vivres réservées aux seuls citoyens grecs. Nous avons également suivi Alexandre Gabriac, plus jeune conseiller régional de France. Exclu du Front National, il est le président des Jeunesses Nationalistes. Ses militants profitent des rassemblements anti mariage-gay pour diffuser leurs idées radicales. Leur but : se faire remarquer en organisant des « actions coup de poing ».