Le comte François de Saint-Azur et ses trois filles, Victoire, Pauline et Charlotte, vivent dans leur propriété en se livrant à leurs plaisirs en toute indécence et candeur.
A peine le corps de la jeune servante mystérieusement assassinée est-il confié aux eaux profondes de l’étang avec les derniers sacrements qu’une autre cata s’annonce : le jeune vicomte de Linné, lointain cousin de la comtesse, vient faire valoir ses droits sur la propriété et leur signifie leur renvoi.
Bien que sa liaison avec le rabbin soit assez mal vue, la comtesse intercède auprès de la mère abbesse pour accorder l’asile à ses trois filles et à son mari au couvent !
Victoire attend la nuit pour s’introduire dans le grenier du château où elle récupère en vitesse herbes, alambics et décoctions qui lui permettront de concocter l’antidote pour sauver Pauline.
Les portes du couvent se sont refermées sur la comtesse et ses trois filles. Prisonnières sur ordre du frère du marquis de Bramances, le redoutable archevêque.
Le château est en pleine effervescence pour le mariage de Victoire et du marquis. La future épouse est d’humeur sombre, les coiffeurs désespèrent de lui faire enfiler une perruque, pour autant elle semble déterminée à assumer son sinistre destin.