Adriana Karembeu chez les Amharas en Ethiopie

Cette fois, c'est Adriana Karembeu qui a accepté de suivre Frédéric Lopez en terre inconnue. Bandeau sur les yeux, elle s'envole pour une Afrique différente et secrète : les hauts plateaux d'Abyssinie. C'est là, au Nord de l'Éthiopie, qu'Adriana Karembeu a rendez-vous avec les Amharas. Ce sont les montagnards de l'Afrique. Les Amharas vivent en effet à près de 4 000 mètres d'altitude, dans des hameaux entourés d'à-pics vertigineux. Ces premiers Chrétiens d'Afrique sont venus s'installer dans ce royaume céleste, il y a plus de 2 000 ans. Les églises, parfois installées dans de simples grottes sur les sommets, sont aujourd'hui encore le siège d'un incroyable recueillement. Agriculteurs et éleveurs audacieux, les Amharas ont su composer avec l'âpreté de cette région. Ils ont façonné ces reliefs et prospéré sur ces terres pendant des siècles. Mais l'équilibre semble rompu. Aujourd'hui, les montagnes sont surpeuplées. Depuis le début du siècle, la population a été multipliée par six. Conséquences : soumis à une utilisation répétée, les sols s'épuisent et la déforestation entraîne une érosion intense. Les terres viennent à manquer cruellement, et les enfants des Amharas ne pourront pas tous rester sur ces hauteurs. Beaucoup devront partir et construire leur avenir ailleurs. Seule condition pour que le départ en ville ne s'apparente pas un exil : l'éducation. Une notion nouvelle dans une région où l'école n'est pas obligatoire. Le savoir, ici, peut sauver des vies. Il permet d'augmenter les rendements, d'améliorer les conditions de vie, et, surtout, de sauver les adolescentes du mariage arrangé. Sissay est porteur d'espoir pour toute cette génération. Il y a quelques années, ce père de famille a vécu une véritable prise de conscience qui a définitivement changé sa vie. Depuis, c'est chaque jour qu'il lutte pour offrir aux enfants, en particulier aux jeunes filles, la possibilité d'accéder à l'éducation. Aujourd'