Infirmière, Crista anime une émission de radio pour les détenus dans une radio libertaire parisienne. Condamné à une lourde peine, Manu accepte de devenir "balance" pour les RG en échange d'une libération qui lui permettra de retrouver son fils. Son boulot : infiltrer la station, dont le directeur, ancien militant autonome, et l'un des animateurs, Ness, seraient en cheville avec un gang dangereux. Dès leur première rencontre, Manu et Crista tombent sous le charme l'un de l'autre. Du côté de l'"indic'", ça fait partie du plan.
Gérard, un vigneron intransigeant avec la gastronomie, abat froidement sa femme, excédé par son incapacité à réussir un céleri rémoulade. Pendant ce temps, Aline, une jeune rebelle à la gâchette facile, vit avec sa petite amie de braquages, de sexe et de drogues. Lors de leur rencontre improbable, Gérard l'engage comme cuisinière pour remplacer sa femme. Mais quand deux monstres se retrouvent ainsi confrontés, les petits tracas du quotidien prennent vite des proportions… démesurées.
Des sept péchés capitaux, aucun ne condamne le travail. Il n'y a aucun interdit dans les dix commandements concernant le boulot. Et pourtant «Tu ne tueras point» est dans la liste. Mais, comme le dit Gabriel, il faut parfois donner du sien pour arriver à ses fins. D'accord, Gabriel n'est pas un ange. C'est même un type sacrément buté, prêt à toute extrémité pour garder son joli train de vie. À la suite d'un malheureux accident de voiture où une jeune femme périt brûlée vive, Gabriel se débat pour éviter qu'on l'accuse du forfait. Manque de chance, à chaque fois qu'il essaye de bien agir, il faut que les événements se chargent de lui fourguer un cadavre. À force, il sympathise avec la mort, il s'en fait une bonne copine. Et depuis, Gabriel récidive, il trucide à tour de bras. Il n'est pas avare dans l'effort pour garder sa dulcinée, et éviter un long séjour à l'ombre. Mais un flic à la patte folle traîne constamment dans ses jambes et semble bien décidé à le coincer. Pour peu qu'un tueur en série se mêle de la partie, et le pauvre Gabriel va se sentir passablement dépassé par ce qui risque d'arriver.
Quand elle débarque de Bamako à Roissy avec sa cousine Zina, Sara a du rêve plein les yeux. La vache enragée, ça ne lui fait pas peur, ça fait de bons peintres – son modèle, dans la vie, c'est Basquiat. Mais lui, personne ne lui a piqué son passeport à l'arrivée, ni ne l'a forcé à enchaîner les passes dans un hôtel borgne. Sous la férule de la grosse Brigitte et de ses hommes de main, Sara tient grâce à la peinture. Mais quand elle retrouve Zina massacrée à coups de tournevis, elle voit rouge. Entre Montreuil et Barbès, le sang n'a pas fini de couler.
Quand un fils échappe à tout contrôle, faisant payer à une mère psychorigide et un père producteur de musique dans la débine, une séparation qui l'a mis en danger, que lui reste-t-il pour laisser passer la sainte et belle fureur de l'adolescence ? Comme toujours : le rock'n roll, «qui brûle les graisses superflues, celles qui asphyxient le cerveau.» Passion commune du père et du fils. Le père reprend alors espoir, même s'il sait à l'avance que cette musique se joue obligatoirement avec l'énergie du désespoir. Accompagné de sa maîtresse pourvoyeuse de médocs et d'une attachée de presse un peu foldingue, il replonge dans l'univers des studios du temps de sa splendeur et des concerts survoltés. Les liens du fils et du père vont alors se nouer et se tendre sous le signe de la noirceur.
Non seulement Corbucci veut être détective, un métier pas facile, mais en plus il exerce à Marseille où des origines ivoiriennes, même teintées de corsitude, ne sont pas toujours très bien vues. Et comme si ça ne suffisait pas, Corbucci, pour les beaux yeux d'une blonde suissesse, s'attaque au réseau tout-puissant des cliniques de chirurgie esthétique et se retrouve soudain riche d'une foule d'ennemis mortels.
La première fois qu’Emmanuel(le) a sauté dans le vide, il avait sept ans. La deuxième, c’était il y a quelques secondes… Pas vraiment un suicide, ce coup-ci, mais encore un ratage. La faute à pas-de-chance et même, à la pire déveine de toutes : naître dans la peau d'un autre. Il avait cru pourtant toucher le gros lot et se payer enfin l'aller-retour à Bangkok pour l'opération de ses rêves. Tant pis pour la reine des connes. Sauf que le saut, c'est comme le reste : jamais deux sans trois !
Ambroise, jeune illustrateur raté, affublé d’une épouse pragmatique et d’un employeur indélicat, pense se remettre à flot en vendant un tabouret design, seul objet de valeur dans son maigre héritage familial. Le voilà pris dans l’engrenage des ventes aux enchères, des marchands d'art, du bondage SM et des maléfices africains. Mais l'heure de la vengeance a sonné, et celle-là, il ne va pas la manger froide.