Quand elle disparaît, le 3 février 1975, des millions d'Égyptiens suivent son cortège funèbre, comme ils l'avaient fait quinze mois plus tôt après la mort du président Nasser. Le retentissement, là encore, est planétaire. Aucune chanteuse n'a été adulée à l'égale d'Oum Kalthoum, aucune voix, si belle soit-elle, n'a incarné comme elle l'âme de tout un peuple, au point d'être sacralisée de son vivant, non seulement en Égypte, mais dans tout le monde arabe, dont elle incarne toujours l'âme.
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