Un documentaire sur l’ascension du Cervin par la voie normale : l’arête du Hörnli. Ce film retrace le parcours emprunté par plusieurs milliers de personnes par année. Chacune des étapes de la course y est traitée. Nous suivons un guide de Zermatt : Thomas, de son surnom “Turbo” et sa cliente Carole Dechantre tout au long des dédales de la gigantesque arête.
L’ascension s’effectue en deux jours. Il faut d’abord gravir l’Aiguille du Goûter au sommet de laquelle est accroché, à 3817 mètres d’altitude, le refuge du Goûter, petite boîte métallique où l’on passe la nuit. 1500 mètres d’ascension avec les passages les plus techniques. 2 heures du matin. Le réveil sonne Carole Dechantre et JP Lemercier s’attaquent au flanc du Dôme du Goûter à la lueur des lampes frontales. Aux premiers rayons du soleil, l’Arête des Bosses s’illumine. Déjà les montagnes alentour semblent plus petites. Un dernier effort et l’on atteint enfin le sommet du Mont-Blanc, le toit des Alpes, 4810 mètres d’altitude.
Le massif du Mont Rose culmine à une altitude de 4634 m et son point le plus élevé se nomme la Pointe Dufour, seulement 173 m en dessous de l’altitude du Mont-Blanc. Son ascension se déroule sur deux jours en passant une nuit à la cabane du Mont Rose, à 2795 m. C’est une longue course de 1800 m de dénivelé. Trois heures du matin, dans la nuit, la cordée progresse en silence jusqu’au glacier du Mont Rose. Le jour se lève et le paysage apparait : le Cervin, la Dent Blanche, le Weisshorn, le Dom, les Liskamm. Les 4000 du Valais sont tous là. La cordée s’élance sur la magnifique arête rocheuse à 4500 mètres d’altitude qui mène au point culminant de la Suisse : la Pointe Dufour, 4634 mètres.
4ème volet de la série « Montagnes de Rêve ». L’aventure commence au fond de la vallée de Gressonney, du côté italien du massif du Mont Rose, le plus vaste d’Europe occidentale. Après quelques heures de marche et des recommandations concernant le danger d’avalanches, nous atteignons à 3611 m, le refuge Gnifetti. Le lendemain, nous entrons dans l’univers des hauts sommets où les gigantesques glaciers sont comme suspendus entre ciel et terre. Bientôt nous pouvons contempler notre trace depuis le sommet de la Zumsteinspitze (4563 m). Rapidement nous enchaînons avec la Signalkuppe (4554 m). En quelques belles courbes à ski nous rallions le pied de la Parrotspitze, mais sur la fine arête qui mène à 4432 m le mauvais temps menace… Jacky Pochon, le guide, décide alors de renoncer au trois sommets suivants pour continuer le lendemain dans de meilleures conditions. Après une deuxième nuit au refuge il faut remettre les peaux de phoque et reprendre, malgré la fatigue, le rythme lent de la marche. Nous gravissons la Ludwigshöhe (4341 m) puis le Corno Nero (4321 m) et sa face raide plus technique. Un dernier effort pour s’attaquer à la calotte neigeuse de l’ultime cime : la Pyramide Vincent (4215 m), et nous pouvons enfin savourer notre réussite : six sommets de plus de 4000 mètres en une seule course !!!
Ce film retrace une aventure dont chaque alpiniste gardera un souvenir exceptionnel. La caméra suit la cordée composée d’un guide connaissant bien le massif, Yvan Estienne et d’une cliente, Carole Dechantre, tout au long de l’ascension de la voie normale. En toute légèreté, les grimpeurs avancent sur le glacier avant d’atteindre le refuge où ils passeront la nuit face à la merveilleuse face Nord de la Barre. Le jour n’est pas encore levé que la cordée marche déjà sous la pleine lune. L’aube illumine peu à peu le glacier de couleurs chaudes. Il faut grimper. L’arête effilée donne la direction du sommet. En contrebas le « Pré de Madame Carle » parait tout petit alors que le sommet s’offre enfin à eux comme un cadeau unique.
Celui-ci est consacré à la Haute Route, célèbre itinéraire reliant les deux capitales de l’alpinisme : Chamonix et Zermatt. Six jours de traversée. Carole Dechantre, guidée par Jean Troillet, guide rendu célèbre par ses multiples ascensions himalayennes, marche skis aux pieds sur les glaciers entourés de sommets célèbres. Le soleil brille et les pentes neigeuses s’offrent comme une récompense aux alpinistes.
Le Grand Paradis est un sommet des Alpes italiennes réputé comme un des 4000 les plus accessibles. Par sa voie normale, il sert souvent de première ascension aux alpinistes débutants. C’est le sommet que Carole choisit de partager avec le célèbre alpiniste Jean Troillet, peu de temps après son grave accident en Himalaya. A ski de randonnée, Carole et Jean progressent vers le sommet, mais la tempête qui s’abat sur eux rappelle qu’en haute montagne, aucune cime ne se laisse gagner facilement.
Carole n’a jamais gravi une montagne aussi difficile. L’Eiger, ou l’Ogre, porte bien son nom, car sa face Nord est l’une des plus difficiles des Alpes et fut le théâtre de nombreux drames très médiatisés. Carole suit le fil de l’arête Miittellegi, vertigineuse et aérienne, surplombant les abysses de la face Nord. Pour la première fois, elle expérimente le vertige, le vide des deux côtés l’impressionne. En compagnie du guide Jean-Pierre Besse, Carole avance, concentrée, jusqu’au sommet.
Avec l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau constituent les trois mythes de l’Oberland bernois. Carole Dechantre et son guide commencent leur périple par l’ascension du Mönch, une course alpine sur une magnifique arête neigeuse. Le lendemain, à quelques heures du sommet de la Jungfrau, Carole glisse et dévale 200 mètres de pente gelée. Miraculeusement, elle s’en sortira quasiment indemne, mais elle devra vaincre ses appréhensions pour retourner au sommet de la mythique Jungfrau une année plus tard…